"Dans L’enchanteur de Nabokov, un personnage explique qu’il fait partie de ces gens pour qui il suffit de penser à leur livre de chevet pour affronter le quotidien. Je crois que cette phrase a été écrite pour moi. Il n’y a guère de chagrin que je n’aie, sinon guéri, du moins adouci en pensant aux livres qui m’attendent le soir. Sans eux, je serais morte depuis longtemps ! Le plus récent : Serena de Ron Rash, parce que son éditrice m’avait parlé de cet auteur que je ne connaissais pas. Ce n’est pas un "feel-good book", c’est un livre très noir mais, dès la première page, c’est le choc, avec cette vibration unique que produit la découverte d’un écrivain qui rentre immédiatement dans votre panthéon intime. Cette découverte a électrisé mes journées."

20.03 2015

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