Richard Millet se confie à Jean-Pierre Elkabbach
« Je suis définitivement détruit » confie l'auteur d'éloge littéraire d'Anders Breivik dans un entretien exclusif qui sera diffusé vendredi 12 octobre à 22 h, sur Public Sénat.
Jean-Pierre Elkabbach reçoit Richard Millet dans un face à face de trente minutes vendredi 12 octobre à 22 h dans « Bibliothèque Médicis » sur Public Sénat.
L'auteur d'éloge littéraire d'Anders Breivik revient sur la polémique soulevée par la publication de son essai entraînant sa démission du comité de lecture des éditions Gallimard : « Gallimard, d'une certaine façon, c'est toute ma vie ... donc ce n'est pas rien d'en partir » confie-t-il.
Revenant sur l'ouvrage (Langue fantôme, suivi de Eloge littéraire d'Anders Breivik paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux), dans lequel il rend hommage au terroriste norvégien responsable de la tuerie d'Utoya, il explique : « Je pense n'avoir commis aucune erreur. J'aurais aimé que des gens me disent « Lisons ces textes, critiquons Millet, invitons-le à débattre »», regrette-t-il amèrement, avant d'ajouter : « S'il y a une chose que je regrette c'est de ne pas avoir parlé des victimes. ça, j'aurais aimé le faire. (...) C'est un monstre, je le dis à maintes reprises dans ce texte. »
Le pamphlet publié en septembre aux éditions Pierre-Guillaume de Roux a alors suscité de vives réactions dans le monde littéraire mais aussi sur la scène politique. « Pour moi c'est une mort sociale. Je ne vois pas d'issue, je suis fini, je suis carbonisé. (...) Je veux être moi-même. Continuer à être soi-même, c'est ça la définition d'un écrivain » dit encore l'auteur de De l'antiracisme comme terreur littéraire.
Toujours le 12 octobre en deuxième partie d'émission, Jean-Pierre Elkabbach réunira Nicolas Baverez (Réveillez-vous !, Fayard), Jacques Julliard (Les gauches françaises : 1762-2012: histoire, politique et imaginaire, Flammarion) et Alain-Gérard Slama (Les écrivains qui ont fait la République, Plon).
L'auteur d'éloge littéraire d'Anders Breivik revient sur la polémique soulevée par la publication de son essai entraînant sa démission du comité de lecture des éditions Gallimard : « Gallimard, d'une certaine façon, c'est toute ma vie ... donc ce n'est pas rien d'en partir » confie-t-il.
Revenant sur l'ouvrage (Langue fantôme, suivi de Eloge littéraire d'Anders Breivik paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux), dans lequel il rend hommage au terroriste norvégien responsable de la tuerie d'Utoya, il explique : « Je pense n'avoir commis aucune erreur. J'aurais aimé que des gens me disent « Lisons ces textes, critiquons Millet, invitons-le à débattre »», regrette-t-il amèrement, avant d'ajouter : « S'il y a une chose que je regrette c'est de ne pas avoir parlé des victimes. ça, j'aurais aimé le faire. (...) C'est un monstre, je le dis à maintes reprises dans ce texte. »
Le pamphlet publié en septembre aux éditions Pierre-Guillaume de Roux a alors suscité de vives réactions dans le monde littéraire mais aussi sur la scène politique. « Pour moi c'est une mort sociale. Je ne vois pas d'issue, je suis fini, je suis carbonisé. (...) Je veux être moi-même. Continuer à être soi-même, c'est ça la définition d'un écrivain » dit encore l'auteur de De l'antiracisme comme terreur littéraire.
Toujours le 12 octobre en deuxième partie d'émission, Jean-Pierre Elkabbach réunira Nicolas Baverez (Réveillez-vous !, Fayard), Jacques Julliard (Les gauches françaises : 1762-2012: histoire, politique et imaginaire, Flammarion) et Alain-Gérard Slama (Les écrivains qui ont fait la République, Plon).
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