Marc-Olivier Fogiel a ouvert le bal avec Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? (Grasset, 3 octobre), dans lequel il raconte comment il est devenu père de deux filles nées d'une gestation pour autrui (GPA) aux Etats-Unis. Le sujet reste d'actualité, tout comme l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, au cœur du futur projet de révision des lois de bioéthique.
Après avoir tiré à boulet rouge sur la GPA dans Bébés à vendre (4 octobre, Robert Laffont), Eliette Abécassis signe la préface de GPA : dire oui ou dire non de Marie-Anne Frison-Roche (Dalloz, 12 décembre), une étude de deux décisions de justice européennes autour de la filiation et des mères porteuses.
Michalon choisit l'angle du témoignage, et publie le 17 janvier Moi, Valentina, enfant de la GPA, et alors ? de Valentina Mennesson, née d'une mère porteuse, dont la filiation n'est toujours pas reconnue par l'Etat français. Dans Quel statut juridique pour l'enfant ? Assistance médicale à la procréation, gestation pour le compte d'autrui (3 janvier), une quinzaine de professeurs de droit apportent leurs réflexions sur ces deux thématiques, sous la direction de la juriste Clotilde Brunetti-Pons, proche de la Manif pour tous.
Enfin, dans Donner la vie, choisir sa mort : pour une bioéthique de liberté (3 janvier, Erès), le professeur de médecine Jean-Louis Touraine appelle à un respect accru de la volonté des personnes. Marine Durand