L’écrivain est actuellement visé par une enquête préliminaire pour "viols sur mineurs" à la suite de la publication du Consentement de l’éditrice Vanessa Springora (Grasset), dans lequel elle raconte sa relation sous emprise avec l’homme de lettres à l’âge de 14 ans.
Le logement, un studio situé au premier étage d’une superficie de 34 mètres carrés, lui serait loué pour 348 euros par mois, un montant confirmé par la ville de Paris au Parisien. Si l’obtention du logement en 1994 n’est pas frauduleuse, son attribution aurait été favorisé par des interventions "en haut lieu" indique une source au quotidien.
Ce serait Jean Tiberi, maire du Ve arrondissement et bras droit de Jacques Chirac au moment des faits, qui aurait facilité l’attribution, d’après cette même source. Interrogé par le journal régional, l'intéressé estime que c'est "possible". Gabriel Matzneff avait également bénéficié de ses relations avec la sphère politique pour obtenir une bourse du Conseil national du livre (CNL), qui lui sera bientôt retirée.
Aucun contrôle de revenus n’aurait été réalisé depuis 25 ans, comme c’est pourtant la règle pour les locataires de HLM. Embarrassée par ce passif, la municipalité doit faire face à son impuissance: étant donné les faibles revenus de l’auteur et son grand âge, 83 ans, une procédure d’expulsion serait illégale.