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Marché des guides touristiques : dans un secteur en plein boum, comment décoller ?

Vue depuis Saint-Malo, sur la Manche - Photo Olivier Dion

Marché des guides touristiques : dans un secteur en plein boum, comment décoller ?

Le marché des guides touristiques a enregistré en 2024 un tassement qui a surpris les éditeurs par son ampleur et s'inscrit à rebours de la bonne santé de l'industrie du voyage. Pour 2025, les vents semblent redevenir plus favorables.

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Par Pierre Georges
Créé le 17.03.2025 à 16h00

Surprise : le marché des guides touristiques est en net repli. Voilà le principal enseignement des données fournies par GFK pour l'année 2024, cela après deux années d'exceptionnelle embellie au sortir de la crise du Covid-19. En volume, le marché perd 6,3 % et, en valeur, il affiche 3 % de perte par rapport à l'année précédente.

Un recul important et surprenant au regard des chiffres de bonne santé de l'industrie du voyage sur la même année, que chaque acteur de l'édition touristique interprète différemment : conjoncture politique instable en France pour les uns, impact de la loi Darcos sur les frais de port du livre pour les autres, incertitudes géopolitiques mondiales et effet JO pour les troisièmes... « De manière générale, je crois que nous avons tous été surpris par l'ampleur du repli », résume Dominique Bovet, directeur éditorial de Lonely Planet France. « Mais ses raisons sont extérieures aux mondes du tourisme et de l'édition, et c'est une grande chance », veut croire Philippe Gloaguen, créateur et directeur du Routard.

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Louis Auzias, directeur général du Petit Futé- Photo OLIVIER DION

Cette baisse de régime se reflète avant tout sur la première destination touristique des Français : la France. Les ventes de guides touristiques hexagonaux reculent de 13,1 % en volume (et jusqu'à 37 % pour Paris), et de 10 % en valeur. Devant, les guides Europe résistent un peu mieux (-6 % en volume, -3 % en valeur) et, confirmant la tendance de l'an passé, les guides monde limitent le mieux la casse, reculant de seulement 2 % en volume, et gagnant même 0,6 % en valeur.

Moins de France, plus d'Asie et d'Europe du Nord 

Des constats qui se vérifient globalement dans les ventes des leaders du marché. « L'effet météo et la conjoncture difficile en France, couplés aux prix de la destination, ont accéléré le recul des ventes. Le monde, porté par la reprise du tourisme international et des trafics aériens, nous a permis de sauver la mise, et nous continuons à investir dans ce sens : plus sur le monde que sur la France », confirme Philippe Orain, directeur des guides Michelin Voyage et Cultures. « Malgré la baisse, la France reste évidemment leader de nos ventes avec la proche Europe. Mais l'appétence pour l'Asie, à l'exception de la Chine et de l'Inde, est certaine et surprenante », ajoute Philippe Gloaguen.

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Philippe Gloaguen, fondateur du Guide du Routard- Photo OLIVIER DION

La tendance, déjà forte, des voyages en Asie se renforce en effet, grâce à des destinations beaucoup plus abordables que la France et l'Europe. Il se murmure que, pour les périodes de pointe, il est plus économique d'aller une semaine au Japon, vols compris, que dans un camping du sud de la France... Tokyo, Vietnam, Thaïlande ou Indonésie : toutes ces destinations font partie des plus grands succès de l'année des éditeurs.

« Nos deux cartons de 2024 ont été l'Albanie et le Japon, que nous avons dû réimprimer d'urgence au bout de quatre mois. C'est rare que l'on se fasse surprendre ainsi », raconte Dominique Bovet. Surprise japonaise que confirment à l'unisson ses confrères, tout comme la montée en puissance des destinations d'Europe du nord. « La Norvège a été la grosse surprise de l'année chez nous, et l'Europe du Nord a presque pris le pas sur les destinations traditionnelles d'Europe du sud », glisse Philippe Orain chez Michelin. La Laponie, l'Écosse ou l'Irlande ont aussi fait leur entrée dans le top ventes de plusieurs éditeurs.

La bataille du beau livre

Au-delà des mises à jour incessantes des guides, les éditeurs continuent de miser sur les beaux livres et les albums illustrés grand format. Malgré le fort recul des ventes sur le segment (-20 % environ en volume comme en valeur sur les ventes de beaux livres France en 2024) et les risques économiques que le format implique, la bataille reste féroce et l'investissement continu. C'est le cas avant tout du Routard (Randonnées en Europe, 1 000 expériences autour du monde, 30 city-trips en train en Europe...), qui veut transformer l'essai des succès surprises qu'ont été ces dernières années Voyages (140 000 exemplaires écoulés d'après l'éditeur) et Les 50 plus beaux voyages à faire dans sa vie (90 000 exemplaires). 

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Hélène Firquet, directrice éditoriale guides chez Gallimard Loisirs- Photo OLIVIER DION

« C'est une stratégie qui vient en complément des guides, une façon de compenser une certaine érosion du marché », analyse-t-on à la direction de Lonely Planet France, maison qui continue (comme les autres) de miser sur des albums illustrés axés sur l'itinérance, le vélo, les micro-aventures, la randonnée... « C'est un segment dynamique du marché qui, même s'il est en recul, pèse toujours lourd en valeur. Nous allons continuer de lancer beaucoup de titres, sur le train, sur l'Asie, sur les vacances en pénichette... », décrypte Hélène Firquet, directrice éditoriale de Gallimard Loisirs. « Le format est propice à l'inspiration, mais c'est une stratégie qui doit être raisonnable et se faire avec beaucoup de sens », ajoute Cécile Petiau, directrice éditoriale pour l'Illustré chez Hachette tourisme, maison qui a édité avec succès Voyager en train avec HOURRAIL fin 2024. 

Pour d'autres, l'exercice reste trop périlleux. « Je n'arrive pas trop à voir le modèle économique de l'illustré et du beau livre, pour moi c'est un axe de communication plus qu'autre chose », tempère Louis Auzias, directeur général du Petit Futé, maison qui ne produit que des beaux livres en marque blanche pour le compte d'acteurs du tourisme. 

Pas de répit pour la création

Le tassement général du marché n'empêche en rien ses principales firmes de continuer leur évolution, entre refontes graphiques, mises au point esthétiques ou lancement de nouvelles collections en accord avec des tendances qui perdurent : cyclo/ moto, voyages en train, nature, et toujours itinérance, vélo, micro-aventures et randonnée...  Quand Le Routard fait le pari de rééditions de plus en plus serrées de ses guides, Hachette Pratique mise sur la dynamique de ses guides Petaouchnok et Simplissime, sur la nouvelle maquette de ses mythiques Guides bleus (trois titres par an) et sur le lancement fin mars de la collection de carnets « Food Lovers Travel », présentant « la crème de la crème » des adresses dans les grandes villes, d'après Cécile Petiau.

Après un changement de nom l'an passé, les guides Michelin ont, eux, procédé à un changement de taille, avec de nouveaux ouvrages plus légers et nécessitant moins de papier, mais toujours avec le même contenu. Les éditions Michelin, désormais dirigées par Jean-Baptiste Passé, lancent deux nouvelles collections au mois de juin, sans plus de précisions pour le moment. Sa direction indique aussi être très concentrée sur ses chantiers de digitalisation, systématisant la sortie de ses guides en ebook, mais aussi sur le centenaire du Guide vert qui marquera l'année 2026. 

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Philippe Orain, directeur international des guides de voyage Michelin- Photo OLIVIER DION

Certains parient sur des changements plus profonds : Voyages Gallimard refond complètement son offre (voir par ailleurs), quand Glénat ouvre ses guides de randonnée à l'hébergement et aux expériences avec « Mon week-end rando clé en main ». « On amène à nos guides de rando une dimension touristique », raconte Aurore Belluard Lebaigue, directrice adjointe du secteur Livre de Glénat. D'autres se lancent de nouveaux paris éditoriaux à l'instar des guides du Nomade ou des très littéraires guides de L'arbre qui marche, rédigés par des écrivains et qui se « dévorent comme un roman »

Chez Lonely Planet, l'accent est actuellement mis sur la refonte, sur le fond et la forme, de la collection « En quelques jours » s'intéressant aux courts séjours. « Nous allons rééditer 57 titres dans une nouvelle forme », annonce Dominique Bovet. « Deux nouvelles collections verront également le jour au printemps : l'une sur les plus beaux road trips, l'autre sur un premier guide pour les enfants (lire par ailleurs) », ajoute-t-il. Concomitamment à Lonely Planet, notons que le groupe Editis compte relancer en 2025 sa marque En voyage éditions, avec une collection baptisée « 500 adresses et lieux secrets ».

Cécile Petiau, directrice éditoriale chez Hachette Tourisme
Cécile Petiau, directrice éditoriale chez Hachette Tourisme- Photo OLIVIER DION

Du côté du Petit Futé et de ses 840 destinations dans 192 pays, se poursuit la refonte des guides entamée l'an passé, en misant toujours sur le pointu, avec par exemple la relance d'un guide sur la Corée du Nord. Le guide fondé par Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette en 1976 indique avoir bien résisté à 2024 grâce à ses ventes en B2B en agences de voyages, et continue d'enregistrer des tops ventes à rebours de ses concurrents : Philippines, Nouvelle-Zélande, Cap Vert et Ouzbékistan.

Vent d'optimisme pour 2025

Autant de raisons d'espérer un retour à la croissance pour 2025. « Il faut redynamiser le rayon sans arrêt, les lecteurs attendent toujours du plus ciblé », indique Cécile Petiau chez Hachette. « Nous espérons que le marché français va enfin se stabiliser. Ailleurs, les tendances de voyage sur l'année sont très encourageantes. Nous comptons sur le fait que 75 % de la génération Z a prévu de voyager en 2025, soit 5 % de plus que l'an dernier », se réjouit Philippe Orain. 

Ceci avec une priorité qui fédère tous les acteurs du secteur, à l'ère des réseaux sociaux et de l'intelligence artificielle : la qualité des guides, réalisés en grande majorité par des auteurs résidants sur place. « L'humain est la clé face à l'IA, et c'est très important que nous le mettions en avant », lance Louis Auzias. « Plus vous faites des rééditions serrées, plus vous vendez. Les gens sont maintenant tellement pointus avec les réseaux qu'on ne peut pas vendre n'importe quoi. Le seul secret, c'est la qualité, point », abonde Philippe Gloaguen.

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Les guides du nomade- Photo © LES GUIDES DU NOMADE

« Après une fin d'année catastrophique, sur janvier nos ventes sont très bonnes, depuis que nous avons un Premier ministre. Je suis très optimiste pour ce début d'année qui va être excellent, et c'est confirmé avec les chiffres des tour-opérateurs », poursuit-il. « Tant qu'il n'y a pas de blocage mondial, tout ne peut que bien se passer ! », résume enfin Dominique Bovet. Avant de conclure, au nom de tous ses confrères : « Nous restons optimistes par nature, sinon nous ne travaillerions pas dans le monde du voyage... »

Retrouvez en document lié le PDF du classement des meilleures ventes de guides touristiques de janvier à décembre 2024.

La rando marque le pas

La rando marque le pas

Charlotte Gallimard : « Affirmer la marque Gallimard sur le voyage »

Les éditions Gallimard lancent la refonte complète de leur offre voyage et fêtent le 25ᵉ anniversaire d'un emblématique du paysage éditorial : Cartoville. Charlotte Gallimard, directrice générale du groupe, et Hélène Firquet, directrice éditoriale de Gallimard Loisirs, racontent. 

Livres Hebdo : L'offre voyages de Gallimard est en pleine refonte. Pouvez-vous nous en dessiner les nouveaux contours ?

Charlotte Gallimard : Le projet part de la fin de notre collaboration avec Géo pour les « GéoGuides », fin 2024. À partir de ce moment, nous avons entamé une réflexion sur l'identité visuelle et éditoriale de notre offre voyage. Le but : affirmer la marque Gallimard et resserrer le lien avec la maison-mère. Cela passe d'abord par une nouvelle charte graphique unifiée sur l'ensemble des collections : « Cartoville », « Coups de cœur », « Encyclopédies du voyage » et sur les beaux livres... Chaque titre portera la marque Gallimard Voyages afin de clarifier l'offre. Pour affirmer notre nouvelle identité, nous venons aussi de lancer une série de podcasts : Parlez-moi d'ailleurs. Deux fois par mois, on pourra y découvrir l'interview de l'auteur d'un de nos guides, une rubrique gastronomique, ou des lectures d'œuvres nous plongeant dans la destination. 

2025 marque aussi un anniversaire fort : celui de la collection « Cartoville », née en l'an 2000. Pouvez-vous nous raconter sa genèse, et ce qui fait encore son succès aujourd'hui ? 

Hélène Firquet : « Cartoville » est née à une époque marquée par l'explosion des courts séjours, avec l'apparition des compagnies aériennes low cost et la mise en place des 35 heures. Avec les RTT, les gens ont découvert le plaisir de partir trois jours, en week-end prolongé, en profitant des vendredis et des lundis. C'est dans ce contexte que, chez Gallimard, Pierre Marchand a eu l'idée d'un concept innovant de guides/cartes qui se déplient. Ce qui est devenu l'ADN de « Cartoville ». Par la suite, on a juré que le numérique signerait la fin de la collection. Cela n'a pas été le cas, pour une raison très simple : jamais le lecteur n'aura la même vision d'une ville sur un écran de téléphone que sur une carte papier. La collection continue de progresser, elle a enregistré une hausse de 7 % en volume l'année dernière. Elle continue de répondre aux attentes des voyageurs grâce à des contenus soigneusement sélectionnés, en offrant des expériences différentes, loin des foules, avec ses fameux plans qui se déplient et permettent de visiter une ville efficacement et autrement.

Comment voyez-vous la collection, et plus globalement Gallimard Voyages, évoluer ?

Charlotte Gallimard : « Cartoville » se porte bien et nous continuons de travailler sur son évolution. En rééditant nos guides, nous nous questionnons en permanence sur sa modernisation. Mais le concept de base fonctionne depuis vingt-cinq ans, et il n'est pas question de le transformer radicalement. Sur 2025, nous mettons le paquet avec 55 nouveaux titres en « Coups de cœur », 43 nouvelles éditions de Cartovilles et 8 nouveautés, de Bonifacio à Memphis en passant par Sète ou Tirana. Avec aussi des nouveautés proposant un pas de côté : un Guide féministe de la rando solo, un carnet d'anecdotes de steward ou encore Et si on rentrait au bled en train ? de la journaliste Nassira El Moaddem.

Le Routard sur grand écran

Le Routard sur grand écran

Le 2 avril marquera la sortie dans 450 cinémas du Routard, une comédie de Philippe Mechelen, avec Hakim Jemili, Christian Clavier et Michel Blanc, dont il s'agira de l'avant-dernier film. L'histoire est celle d'un jeune rédacteur envoyé pour la première fois au Maroc pour rédiger un Guide du Routard sur Marrakech. « Ensuite, il lui arrive tout un tas d'aventures, façon Tintin, et c'est très drôle », promet Philippe Gloaguen, qui apparaît lui-même au casting, dans son propre rôle. « Ce sera la plus belle promo pour le Routard... depuis cinquante ans », ajoute-t-il.

La jeunesse a de l'avenir

Des grandes écuries aux nouveaux venus : face aux écrans, la tendance des guides de voyage papier destinés aux enfants ou aux ados se renforce.

Il y a un an, Hachette Tourisme faisait le pari de la jeunesse en lançant la collection « Mission Routard » avec trois titres destinés au 8-11 ans. « Cela a moyennement marché », reconnaît Philippe Gloaguen. « Nos premiers titres étaient un peu trop compliqués. Nous relançons l'aventure cette année avec "Mission Routard Paris", qui sera bien simplifié et dans lequel nous avons beaucoup d'espoir », explique le directeur du « Routard ». Espoir dans la jeunesse que semblent partager ses concurrents.

Lonely Planet, au printemps 2025, tentera aussi l'aventure avec « mon premier guide », destiné aux enfants de 8-12 ans, « une collection que les plus jeunes peuvent lire eux-mêmes, et remplis d'anecdotes et de réponses aux nombreuses questions qu'ils se posent en voyage », indique Dominique Bovet, directeur éditorial de Lonely Planet en France. Premières escales prévues : Rome, Londres, New-York et Paris.

Même son de cloche du côté du Petit Futé, qui lancera courant 2025 cinq titres inscrits dans une nouvelle collection jeunesse, dont le nom est toujours en réflexion, et qui se concentrera autant sur des destinations que sur des thématiques. « L'idée est de proposer un guide unique, accessible aux enfants, mais destiné à toute la famille », indique Louis Auzias, directeur général qui voit dans cette émergence de guides jeunesses « une vraie tendance de fonds à l'ère des écrans ». « Vu leurs impacts sur les plus jeunes, il nous faut nous battre pour revenir sur quelque chose s'inscrivant dans le temps long. Mais l'exercice est périlleux, il faut avoir une vraie légitimité pour se lancer dedans », analyse-t-il.

Les guides du Nomade : le nouveau venu 

Certains vont encore plus loin et lancent même des maisons d'éditions dédiées aux voyages pour les plus jeunes. C'est le cas de Sophie Ribot, journaliste et mère de deux enfants, qui lance en 2024 ses guides du Nomade, adossés à la maison qu'elle a elle-même créée, Le Monde en Grand.

« J'ai des enfants, et je voyage beaucoup. J'étais frustrée car ils me posaient toujours pleins de questions, et, une fois sur place, ils subissaient », raconte-t-elle. Après des refus de la part des grandes maisons d'édition, Sophie Ribot décide de lancer son projet seule, accompagnée d'une associée et de quelques collaborateurs en freelance.

Pas moins de trente premiers guides sont ainsi sortis fin octobre 2024, couvrant 15 destinations déclinées en deux versions : pour les 7-10 ans puis pour les 11-14 ans. Outre les régions françaises, ces premiers guides s'intéressent au Vietnam, à la Thaïlande, Rome, Amsterdam et Londres, en attendant Barcelone et New York, prévus pour bientôt. « Les textes doivent être très descriptifs et axés sur le concret, voire le super-concret ! Et ce sont mes enfants qui m'aident énormément avec leurs questions », précise la créatrice, qui met la sensibilisation à l'éco-tourisme et le lien entre parents et enfants au cœur de son projet.

Après un « très bel accueil » reçu lors du dernier Salon du livre jeunesse de Montreuil, les guides du Nomade, pour l'instant référencés à la Fnac et vendus en ligne en direct, bénéficieront dès avril d'un contrat de diffusion-distribution plus large. P. G.

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