La librairie-café Aaliya détenue par l'irlandaise Niamh Fleming Farrel, située à 750 mètres du site de l'explosion a été partiellement détruite, rapporte l'Irish Daily Mail et Al Jazeera. La propriétaire, qui se situait sur les lieux au moment de la détonation, a été projetée en arrière et a souffert d'une perte de conscience temporaire. La façade et les vitres de l'établissement, fermé en raison de l'épidémie de Covid-19, ont été brisées et les étagères avec les livres ont été renversées.
Trois bibliothèques touchées
Les vitres de la librairie religieuse Gateway, située à proximité de la bordure est de Beyrouth, ont également été soufflées par l'explosion. Les propriétaires du commerce, l'ONG chrétienne MEBO, ont lancé une campagne de dons sur internet pour financer la reconstruction. La librairie Halabi, située à la périphérie sud de Beyrouth, à quelques kilomètres du lieu de l'explosion, n'a subi aucun dommage, ont fait savoir ses gérants sur Twitter.
Ils rapportent toutefois que les trois bibliothèques de la capitale supervisées par l'ONG Assabil ont été "sévèrement endommagées" et demandent de l'aide pour déblayer les débris et ranger les collections. La librairie a publié une série de photos prises après l'explosion qui semblent correspondre à des prises de vue de l'intérieur des établissements publics. Les fenêtres ont été détruites et les débris de verre et les étagères renversées jonchent le sol. Assabil n'a pas encore fait d'annonce officielle.
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— Halabi Bookshop (@HalabiBookshop) August 6, 2020
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En visite au Liban, le 6 août, Emmanuel Macron a été accueilli par son homologue Michel Aoun. Le président de la République a promis d'apporter une aide supplémentaire "au niveau français et au niveau européen" pour soutenir le pays, déjà frappé par une double crise économique et politique et qui affronte en même temps sa première vague de Covid-19. En proie à l'inflation des prix causée par la dépréciation de la livre libanaise, le pays du Levant connait depuis octobre 2019 une vague de contestation sans précédent. Les manifestants réclament le départ de l'élite politique à la tête du pays, accusée de corruption et d'attentisme.