On retrouve, parmi ceux-ci, des balises permettant de clarifier les termes souhaitables dans les contrats entre éditeurs et auteurs, accompagnées d'exemples de ce qui est équitable et de ce qui ne l'est pas, d'après l'IAF. Parmi les points abordés : la durée des contrats, les droits moraux ou encore les conditions de modifications des manuscrits.
La seule association francophone faisant partie de l'IAF, l'Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), a indiqué dans un communiqué soutenir l'initiative. "Les situations sont différentes dans chaque pays", souligne la présidente de l’UNEQ, Danièle Simpson. "Les règles qui s’appliquent aux contrats en matière d’édition traditionnelle ou numérique varient, mais nous estimons que les principes énoncés ici devraient guider l’élaboration de tout contrat d’édition. Les législations diffèrent également, ce qui soulève des enjeux particuliers selon les pays : en France, par exemple, le Code de propriété intellectuelle a été amendé pour mettre en application un accord sur le contrat d’édition conclu entre le Conseil permanent des écrivains (CPE) et le Syndicat national de l’édition (SNE)".