Cette année encore, de nombreux médias dressent le palmarès 2024 de leurs livres coups de cœur. Essais, romans, polars... la liste est longue et variée, mais quatre ouvrages tirent malgré tout leur épingle du jeu avec trois mentions chacun.
Parmi eux, la plupart ont été récompensés depuis la rentrée littéraire. Déjà en tête du classement Livres Hebdo dans l'article Les livres coups de cœur des médias pour la rentrée littéraire 2024, Bien-être de Nathan Hill, traduit de l’anglais par Nathalie Bru (Gallimard), a été récompensé du Grand prix de la littérature américaine en novembre dernier. De son côté, L’Effondrement d’Édouard Louis (Seuil) a reçu le prix littéraire Les Inrockuptibles 2024 en octobre, tandis que Frapper l’épopée d’Alice Zeniter (Flammarion) est lauréat de l'édition 2024 du prix de la Page 111.
Les 4 titres les plus recommandés dans les médias pour cette année 2024
- Bien-être, de Nathan Hill, traduit de l’anglais par Nathalie Bru (Gallimard)
- Le Convoi, de Beata Umubyeyi Mairesse (Flammarion)
- L’Effondrement, d’Édouard Louis (Seuil)
- Frapper l’épopée d’Alice Zeniter (Flammarion)
« Le palmarès des 30 livres de l’année » selon Le Point
- Récits de certains faits, de Yasmina Reza (Flammarion)
- Le couteau, de Salman Rushdie, traduit de l’anglais par Gérard Meudal (Gallimard)
- Nexus, de Yuval Noah Harari, traduit de l’anglais par David Fauquemberg (Albin Michel)
- Les Métamorphoses de la Terre, de Peter Frankopan, traduit de l’anglais par Patrick Hersant et Sylvie Kleiman-Lafon (Tallandier)
- Boucher, de Joyce Carol Oates, traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Seban (Philippe Rey)
- Jour de ressac, de Maylis de Kerangal (Verticales)
- American Mother, de Colum McCann, traduit de l’anglais par Clément Baude (Belfond)
- Journal d’Arizona et du Mexique, de Chantal Thomas (Seuil)
- Patriote, d’Alexeï Navalny, traduit par Valentine Leys (Robert Laffont)
- Au soir d’Alexandrie, d’Alaa el-Aswany, traduit de l’arabe par Gilles Gauthier (Actes Sud)
- Israël, l’impossible État normal, de Denis Charbit (Calmann-Lévy)
- Le Mal joli, d’Emma Becker (Albin Michel)
- La littérature, ça paye!, d’Antoine Compagnon (Éditions des Équateurs)
- Bien-être, de Nathan Hill, traduit de l’anglais par Nathalie Bru (Gallimard)
- Le convoi, de Beata Umubyeyi Mairesse (Flammarion)
- Destins de femmes, de Dominique Bona (Bouquins)
- Mesopotamia, d’Olivier Guez (Grasset)
- Munich 1938. La paix impossible, de Maurizio Serra (Perrin)
- La Louisiane, de Julia Malye (Stock)
- Madelaine avant l’aube, de Sandrine Collette (JC Lattès)
- Histoire d’une domestication, de Camila Sosa Villada, traduit de l’espagnol par Laura Alcoba (Métailié)
- Les guerriers de l’hiver, d’Olivier Norek (Michel Lafon)
- Le sang des innocents, de S.A. Cosby, traduit de l’anglais par Pierre Szczeciner (Sonatine)
- Nouvelles leçons d’histoire économique, de Jean-Marc Daniel (Odile Jacob)
- Maniac, de Benjamin Labatut, traduit de l’anglais par David Fauquemberg (Grasset)
- Théodoros, de Mircea Cartarescu, traduit du roumain par Laure Hinckel (Noir sur Blanc)
- Les hommes manquent de courage, de Mathieu Palain (L’Iconoclaste)
- Laïcité, j’écris ton nom, d’Abnousse Shalmani (Editions de l’Observatoire)
- Le barman du Ritz, de Philippe Collin (Albin Michel)
- Aucun respect, d’Emmanuelle Lambert (Stock)
« Les 20 meilleurs romans et récits de 2024 », selon Télérama
- Hotel Roma, de Pierre Adrian (Gallimard)
- Personne Morale, de Justine Augier (Actes Sud)
- Archives de la joie, de Jean-François Beauchemin (Québec Amérique)
- Le fantôme, de la banquette arrière de Jean Carson (Sabine Wespieser)
- L’Agrafe, de Maryline Desbiolles (Sabine Wespieser)
- Jacaranda, de Gaël Faye (Grasset)
- Aimez Gil, de Shane Haddad (P.O.L)
- L’Effondrement, d’Edouard Louis (Seuil)
- Traverser les forêts, de Caroline Hinault (Le Rouergue)
- Mes amis, de Hisham Matar traduit de l’anglais par David Fauquemberg (Gallimard)
- Sans valeur, de Gaëlle Obiégly (Bayard)
- Le couteau, de Salman Rushdie traduit de l’anglais par Gérard Meudal (Gallimard)
- Les portes de Gaza, d’Amir Tibon traduit de l’anglais par Colin Reingewirtz (Christian Bourgeois)
- Blackouts, de Justin Torres (l’Olivier)
- Fille 1983, de Linn Ullmann traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud (Christian Bourgeois)
- Le convoi, de Beata Umubyeyi Mairesse (Flammarion)
- Vivarium, de Tanguy Viel (Les éditions de Minuit)
- Ilaria ou la conquête de la désobéissance, de Gabriella Zalapi (ZOE)
- Qui-vive, de Valérie Zenatti (l’Olivier)
- Frapper l’épopée d’Alice Zeniter (Flammarion)
« Les meilleurs polars et romans noirs de 2024 » : le top 20 de Télérama
- Nos armes, de Marion Brunet (Albin Michel)
- Les doigts coupés, d’Hannelore Cayre (Métailié)
- Madelaine avant l’aube, de Sandrine Collette (JC Lattès)
- Le sang des innocents, de S.A.Cosby traduit de l’anglais par Pierre Szczeciner (Sonatine)
- L’Agent, de Pascale Dietrich (Liana Levi)
- Les Enchanteurs, de James Ellroy traduit de l’anglais par Sophie Aslanides et Séverine Weiss (Rivages)
- Féminicide, de Pascal Engman traduit du suédois par Catherine Renaud (Nouveau monde)
- Les deux visages du monde, de David Joy traduit de l’anglais par Jean-Yves Cotté (Sonatine)
- Holly, de Stephen King traduit de l’anglais par Jean Esch (Albin Michel)
- Croire en quoi ?, de Richard Krawiec traduit de l’anglais par Anatole Pons-Reumaux (Tusitala)
- Qui après nous vivrez, d’Hervé Le Corre (Rivages)
- Obsolète, de Sophie Loubière (Belfond)
- Je pleure encore la beauté du monde, de Charlotte McConaghy traduit de l’anglais par Marie Chabin (Gaïa)
- Wallace, de Colin Niel (Rouergue)
- Vine Street, de Dominic Nolan traduit de l’anglais par Bernard Turle (Rivages)
- Mater dolorosa, de Jurica Pavičić traduit du croate par Olivier Lannuzel (Agullo)
- Nul ennemi comme un frère, de Frédéric Paulin (Agullo)
- Les loups de Babylone, d’Anne Percin (La manufacture de livres)
- En attendant le déluge, de Dolores Redondo traduit de l'espagnol par Isabelle Gugnon (Gallimard)
- Et puis on aura vu la mer, de Tristan Saule (Le Quartanier)
« La sélection des meilleurs essais de 2024, à lire, relire ou offrir pour les fêtes » selon Télérama
- Le dehors dedans. Averroès en peinture, de Jean-Baptiste Brenet (Macula)
- Qui a peur du genre ?, de Judith Butler traduit de l’anglais par Christophe Jaquet (Flammarion)
- Harems et sultans. Genre et despotisme au Maroc et ailleurs, XIVe-XXe siècle, de Jocelyne Dakhlia (Anacharsis)
- L’humeur révolutionnaire. Paris, 1748-1789, de Robert Darnton (Gallimard)
- La voix des fantômes. Quand débordent les morts, de Grégory Delaplace (Seuil)
- Sur Spinoza, de Gilles Deleuze (Les éditions de Minuit)
- Universaliser. L’humanité par les moyens d’humanité, de Souleymane Bachir Diagne (Albin Michel)
- Pas sérieux s’abstenir. Histoire du marché de la rencontre XIXe-XXe siècle, de Claire-Lise Gaillard (CNRS)
- La fin de la conversation ? La parole dans une société spectrale, de David Le Breton (Métailié)
- Les peuples du Nord. De Fródi à Harald l’Impitoyable, Iᵉʳ-XIᵉ siècle, de Lucie Malbos (Belin)
- La gauche n’est pas woke, de Susan Neiman traduit de l’anglais par Cécile Dutheil de la Rochère (Climats)
- Frantz Fanon. Une vie en révolutions, d’Adam Shatz (La Découverte)
- Attachements. Enquête sur nos liens au-delà de l’humain, de Charles Stépanoff (La Découverte)
- Lénine, d’Alexandre Sumpf (Flammarion)
- Beautés de l’éphémère. Apologie des bulles de savon, de Pierre Zaoui (Seuil)
« Parmi les meilleurs livres de 2024 » selon les membres de la rédaction du Monde des livres
Le choix de Jean Birnbaum
- Aimez Gil, de Shane Haddad (P.O.L)
- Le Cours de monsieur Paty, de Mickaëlle Paty (Albin Michel)
- Créatine, de Victor Malzac (Gallimard)
- Récits de certains faits, de Yasmina Reza (Flammarion)
- Hussardes noires, de Mélanie Fabre (Agone)
Le choix d’Amaury da Cunha
- Sans savoir où la luge s’arrêtera, de Bernard Chambaz (Julliard)
- Un désir démesuré d’amitié, d’Hélène Giannecchini (Seuil)
- L’Agrafe, de Maryline Desbiolles (Sabine Wespieser)
- Ma journée dans l’autre pays, de Peter Handke traduit de l’allemand par Julien Lapeyre de Cabanes (Gallimard)
- Debout parmi les choses, de Jonas Mekas, traduit du lituanien par Stéphane Bouquet, Jean-Baptiste Cabaud, Miglė Dulskytė, Roxana Hashemi, Anne Portugal, Ainis Selena et Marielle Vitureau (Nous)
Le choix de Florent Georgesco
- Déportés pour l’éternité, d’Alain Blum et Emilia Koustova (Coédition EHESS/Ined Editions)
- Interpréter la Constitution américaine, de Stephen Breyer (Odile Jacob)
- La vérité est une question politique, de Gloria Origgi (Albin Michel)
- Théodoros, de Mircea Cărtărescu, traduit du roumain par Laure Hinckel (Noir sur blanc)
- Les gens ordinaires ne portent pas de mitraillettes, d’Artem Chapeye, traduit de l’ukrainien par Iryna Dmytrychyn (Bayard)
Le choix de Lanwenn Huon
- Mélancolie des confins. Nord, de Mathias Enard (Actes Sud)
- Pour Britney, de Louise Chennevière (P.O.L)
- Archipels, d’Hélène Gaudy (L’Olivier)
- Journal d’Arizona, de Chantal Thomas (Seuil)
- Ilaria ou la Conquête de la désobéissance, de Gabriella Zalapi (ZOE)
Le choix de Raphaëlle Leyris
- Bien-être, de Nathan Hill, traduit de l’anglais par Nathalie Bru (Gallimard)
- Amours manquées, de Susie Boyt, traduit de l’anglais par Stéphane Vanderhaegue (La Croisée)
- Nord Sentinelle, de Jérôme Ferrari (Actes Sud)
- L’Effondrement, d’Édouard Louis (Seuil)
- Fabriquer une femme, de Marie Darrieussecq (P.O.L)
Le choix de Florence Noiville
- L’Autre Rive de la mer, d’Antonio Lobo Antunes, traduit du portugais par Dominique Nédellec (Christian Bourgeois)
- Long Island, de Colm Toibin traduit de l’anglais par Anna Gibson (Grasset)
- Country Girls, d’Edna O’Brien, traduit de l’anglais par Léo Dilé (Sabine Wespieser)
- Sarajevo Blues, de Semezdin Mehmedinovic, traduit du bosnien par Chloé Billon (Le bruit du monde)
- Ça saigne encore, de Paolo Nori, traduit de l’italien par Nathalie Bauer et du russe (textes inédits) par Paul Lequesne (Philippe Rey)
Le choix de Nicolas Weill
- Sur Spinoza, de Gilles Deleuze (Les éditions de Minuit)
- Attachements, de Charles Stépanoff (La Découverte)
- L’Imagination, de Paul Ricœur traduit de l’anglais par Jean-Luc Amalric (Seuil)
- Les Silences de Dunkelblum, d’Eva Menasse, traduit de l’allemand par Françoise Toraille (Stock)
- Vivre, de Boualem Sansal (Gallimard)
« Les meilleurs livres de 2024 (jusqu’ici) » selon Vogue
- Hyperpop, de Julie Ackerman (Imho)
- Didion and Babitz, de Lili Anolik (édition anglaise Atlantic Books)
- Courir l'escargot, de Lauren Bastide (JC Lattès)
- Qui a peur du genre ?, de Judith Butler traduit de l’anglais par Christophe Jaquet (Flammarion)
- Tout brûler, de Lucile de Pesloüan (La ville brûle)
- Minuscule folle sauvage, de Pauline de Tarragon (La ville brûle)
- La charge raciale, de Douce Dibondo (Fayard)
- Et, refleurir, de Kiyémis (Philippe Rey)
- Hot Milk, de Déborah Levy traduit de l’anglais par Céline Leroy (Éditions du sous-sol)
- Mille milliards de rubans, de Loïc Prigent (Grasset)
- Dragonne, de Joséphine Tassy (Zone critique)
- Spiritualités radicales, de Yuna Visentin (Divergences)
- Frapper l’épopée, de Alice Zeniter (Flammarion)
« Les 17 meilleurs livres de 2024 » selon GQ
- Ma sexualité en toutes lettres, de Tobi Lakmaker, traduit du néerlandais par Daniel Cunin (La Peuplade)
- Enchaîné au rire, de Félix Auvard (Exemplaire)
- Jour de ressac, de Maylis de Kerangal (Gallimard)
- Vivre pour les caméras : ce que la téléréalité a fait de nous, de Constance Vilanova (JC Lattès)
- GPS, de Lucie Rico (P.O.L)
- Johnny, est-ce que tu m'aimerais si j'avais une plus grosse bite ?, de Brontez Purnell (Rotolux)
- Mythologie du .12, de Célestin de Meeûs (Editions du sous-sol)
- Le mental des champions : Comprendre la réussite sportive, de Hubert Ripoll (Payot et Rivages)
- Maniac, de Benjamin Labatut, traduit de l’anglais par David Fauquemberg (Grasset)
- L'Enfance du monde, de Michel Nieva, traduit de l’espagnol par Sébastien Rutés (Christian Bourgeois)
- Marc, de Benjamin Stock (Rue Fromentin)
- Galette au miel, de Haruki Murakami, traduit du japonais par Corinne Atlan (Belfond)
- Coyote, de Sylvain Prudhomme (Éditions de Minuit)
- Rafael Nadal – Le plus grand de tous les temps, de Fabrice Abgrall et François Thomazeau (En Exergue)
- Anatomie d'une chute – Scénario Commenté, de Justine Triet et Arthur Harari (Gallimard)
- Appelons un chat un chat – L'Amérique en crise, de Rebecca Solnit (L’Olivier)
- Le Grand Quand, d'Alan Moore, traduit de l’anglais par Christophe Claro (Bragelone)
« Le top 25 livres de 2024 » des Inrockuptibles
- L’Effondrement, d’Édouard Louis (Seuil)
- Le Convoi, de Beata Umubyeyi Mairesse (Flammarion)
- Blackouts, de Justin Torres (Éditions de l’Olivier)
- Aliène, de Phoebe Hadjimarkos Clarke (Éditions du sous-sol)
- Le Club des enfants perdus, de Rebecca Lighieri (P.O.L)
- Le Ciel ouvert, de Nicolas Mathieu (Actes Sud)
- Vallée du silicium, de Alain Damasio (Seuil)
- Frapper l’épopée, de Alice Zeniter (Flammarion)
- Bien-Être, de Nathan Hill, traduit de l’anglais par Nathalie Bru (Gallimard)
- Les Derniers Jours du Parti socialiste, d’Aurélien Bellanger (Seuil)
- Pleurer au supermarché, de Michelle Zauner (Christian Bourgois)
- Le Nom sur le mur, d’Hervé Le Tellier (Gallimard)
- Le Volume du temps, de Solvej Balle, traduit du danois par Terje Sinding (Grasset)
- Constellucination, de Louise Bentkowski (Verdier)
- Ici commence un amour, de Simon Johannin (Allia)
- Les hommes manquent de courage, de Mathieu Palain (L’Iconoclaste)
- Sister-Ship, de Élisabeth Filhol (P.O.L)
- Cinq Filles perdues à tout jamais, de Kim Fu, traduit de l’anglais par Annie Goulet (Héliotrope)
- L’Imposture, de Zadie Smith, traduit de l'anglais par Laetitia Devaux (Gallimard)
- Ce que vous trouverez caché dans mon oreille, de Mosab Abu Toha, traduit de l'anglais par Eve de Dampierre-Noiray (Julliard)
- Le Syndrome de l’Orangerie, de Grégoire Bouillier (Flammarion)
- Cold Case, d’Alexandre Labruffe (Verticales)
- Valencia, de Michelle Tea, traduit de l'anglais par Jeanne Gissinger (Hystériques & AssociéEs)
- Sous la menace, de Vincent Almendros (Les Éditions de Minuit)
- Mille Images de Jérémie, de Clément Ribes (Gallimard)