Cette décision intervient après la parution dans Le Figaro d’une tribune signée par plus d’une centaine de personnalités littéraires aussi diverses qu’Antoine Gallimard, Pierre Nora, Milan Kundera, Sempé, Yasmina Reza, Michel Houellebecq, mais aussi Delphine de Vigan, Amélie Nothomb, Philippe Sollers, Michel Onfray, Bernard Pivot, Erik Orsenna et Jean-Christophe Rufin.
Les signataires faisaient part de leur incompréhension quant à "la décision de la Mairie de Paris de ne pas accorder une place dans un cimetière de la capitale à Michel Déon. Son œuvre, sa personnalité, son rayonnement international ne méritent pas cette situation déplorable".
Création d'une commission
De son côté la maire de Paris, Anne Hidalgo confiait dans un texte publié sur Facebook, jeudi 15 février, avoir "dû s’incliner face au règlement en vigueur". Non satisfaite de la décision, la maire a fait connaître par un courrier adressé à Alice Déon, la fille de l’écrivain, qu’elle demandait "aux services de la Ville de trouver une sépulture parisienne pour Michel Déon", selon Le Monde. "Je partage donc l’idée selon laquelle Michel Déon devrait trouver à Paris la sépulture à laquelle son œuvre le destine", écrit-elle.
Au prochain Conseil de Paris, qui se déroulera du mardi 20 au jeudi 22 mars 2018, Anne Hidalgo devrait également faire une proposition d’évolution du règlement avec "la création d’une commission intégrant des conseillers de Paris de toutes les formations politiques pour définir les conditions dans lesquelles, malgré le petit nombre de places disponibles, nous pourrions accueillir exceptionnellement à Paris la sépulture de personnalités qui n’y résidaient pas administrativement".