Le nouveau prix international du livre arabe (International Prize for Arabic Fiction, IPAF) a été décerné, pour la première fois, lundi 11 mars, lors d'un gala à Abu Dhabi, en marge de la 18^e foire internationale du livre (11-16 mars). L'écrivain égyptien Baha Taher a été récompensé pour Sunset Oasis (Al Shorooq, 2007) et a reçu un chèque de 40 000 euros. Ce roman, le septième de Baha Taher, sera traduit en Grande-Bretagne et en France ou il sera publié par Actes Sud.

Il a été choisi parmi les six finalistes, sur 131 participants, qui remportent aussi, chacun, 6 500 euros : Douaihy Jabbour pour June Rain ; Farkouh Elias pour The Land of Purgatory ; Khaled Khalifa pour In Praise of Hate ; May Menassa pour Walking in the Dust et Mekkaoui Said pour Swan Song.

A Abu Dhabi, lorsqu'on créé un musée, on s'associe au Louvre. Pour une foire internationale du livre, on passe un partenariat avec celle de Francfort. Alors, pour un prix littéraire, la fondation des Emirats est allée chercher les responsables du prestigieux Booker Prize en Grande-Bretagne. Ce prix, en association donc avec le Booker Prize, a pour but de distinguer les meilleurs auteurs contemporains de langue arabe et de développer la diffusion dans le reste du monde en permettant aux éditeurs étrangers de repérer des écrivains arabes de qualité à traduire.

Pour garantir le sérieux du prix, un bureau permanent a été créé, en plus du jury. Il se compose de plusieurs professionnels dont le président de la fondation Booker Prize et Farouk Mardam-Bey, directeur éditorial de Sindbad/Actes Sud, conseiller littéraire à l'Institut du monde arabe (IMA, Paris).