Que ce soit au niveau de leur bâtiment, de leur fonctionnement et des services ou des événements qu’elles proposent, les bibliothèques peuvent agir pour le respect de l’environnement. Pas besoin de gros budget, souligne l’Ifla, la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèque, qui a remis le sixième prix de la bibliothèque verte, lors de son congrès qui se déroulait cette semaine.
 
Cette année, le premier prix revient à la Bibliothèque publique d’Edmonton, dans l'Alberta (Canada), pour la rénovation de son bâtiment réalisée en recyclant le plus possible les débris de sa démolition et en utilisant des matériaux relativement locaux et souvent les plus écologiques. Un bon point a aussi été attribué à la sensibilisation des habitants à travers des visites du chantier.
 
Dans la catégorie « projet », c’est la bibliothèque finlandaise Oulu City qui a été remarquée pour son développement durable conforme à l’Agenda 2030 de l’ONU. Elle travaille à sensibiliser les usagers et son personnel sur les réseaux sociaux, les newsletters, les rencontres et les expositions. La bibliothèque a égalementi réorganisé le tri sélectif, réduit l’utilisation de plastique ou encore installé des brise-jet sur les robinets. Des riens qui finissent par faire beaucoup.
 
Enfin, mention spéciale aux bibliothécaires de la ville de Santa Clara, appartenant à l’association cubaine de bibliothécaires, pour leur espace où les habitants échangent chaque mois autour de l’horticulture et du jardinage « responsable ».