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Le mari de Sylvie Uderzo donne sa version de l'affaire Uderzo

Sylvie Uderzo - Photo © Olivier Dion

Le mari de Sylvie Uderzo donne sa version de l'affaire Uderzo

Dans un livre à paraître le 17 avril chez Michalon, Bernard de Choisy, mari de Sylvie Uderzo qui en signe la préface, revient sur la saga familliale et judiciaire autour du co-auteur d'Astérix.

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Par Christine Ferrand
Créé le 10.04.2014 à 18h31

Il y a fort à parier que La Loi des Seigneurs, de Bernard de Choisy - mari de Sylvie Uderzo - à paraître le 17 avril chez Michalon, ouvrira un nouveau chapitre de la saga familiale et judiciaire qui oppose depuis 2007 le couple à Albert Uderzo.

"Sept ans de malheur ![...] Trop, c'est trop, la coupe est pleine !, écrit la fille du co-fondateur et dessinateur d'Astérix en préface à l'ouvrage. Si ce livre, aujourd'hui, voit le jour, c'est pour qu'enfin la véritable histoire soit racontée."

La "véritable histoire" débute en effet en 2007 lorsqu'Albert Uderzo licencie sa fille de la direction des éditions Albert-René qu'il a fondées en 1979. Il s'ensuit un véritable feuilleton judiciaire, avec notamment en 2011 un dépôt de plainte contre X pour abus de faiblesse vis-à-vis de son père par Sylvie Uderzo - qui aboutira à un non-lieu le 10 décembre 2013 - et, en décembre 2013, une plainte d'Albert Uderzo contre Sylvie Uderzo et Bernard de Choisy pour "violences psychologiques". Entre temps, Hachette reprend la majorité du capital d'Albert-René.

Ce sont tous les personnages de ce feuilleton qu'on retrouve dans le livre de Bernard de Choisy qui, sur 330 pages, raconte les différents épisodes de la saga, soit, pour lui, "le carnet de bord d'une résitance contre la fabrique du mensonge". Jusqu'à la genèse et la parution en octobre dernier du dernier album, Astérix chez les Pictes, signé par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad. S'il cherche à épargner le père de sa femme, Bernard de Choisy n'hésite pas en revanche à charger son entourage."Le grand perdant de toute cette saga s'appelle en réalité Albert Uderzo, écrit-il en conclusion. Il y aura en effet tout abandonné : sa famille, sa société, son œuvre... "

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