Franck Bondoux rappelle que, depuis l'origine de cette nouvelle association, née à la suite de la médiation de Jacques Renard sur l'avenir du festival demandée par la ministre de la Culture, il s'inquiète des statuts, déposés en février, de cette structure qui regroupe les collectivités publiques et les organisations professionnelles d'éditeurs et d'auteurs (SNE, SEA, SNAC, Etats généraux de la BD). Avec Delphine Groux, présidente de l'association FIBD fondatrice et propriétaire du festival, il entend faire respecter l'indépendance éditoriale du festival et des velléités de gouvernance des membres de la nouvelle association des partenaires.
A partir de février, les diverses collectivités locales, comme la Ville d’Angoulême, GrandAngoulême ou le département de la Charente, lors des conseils et assemblées plénières, ont délibéré au sujet de leur adhésion à l'association pour le développement de la bande dessinée à Angoulême, évoquant le terme de "gouvernance". C'est sur ce point que Franck Bondoux a saisi le tribunal administratif.
Les délais de recours juridiques
Mais en parallèle, il a aussi ouvert le dialogue avec la nouvelle association. Pour "lever toutes les ambiguités des statuts", Franck Bondoux s'est mis, dit-il, en relation avec Bruno Racine, son président. "Nous avons des éléments qui vont dans le bon sens et des évolutions statutaires sont en cours, mais nous ne disposons pas de confirmation formelle", explique-t-il.
"Même si aujourd'hui nous sommes rassurés par ce dialogue, nous sommes face au problème des délais de recours, précise-t-il. Nous avions deux mois maximum, après les délibérations, pour saisir le tribunal. Mais dès que nous aurons une assurance formelle de l'évolution des statuts, nous pourrons immédiatement arrêter les procédures."