Le festival Beyrouth Livres revient pour une deuxième édition. Du 2 au 8 octobre, en partenariat avec Livres Hebdo, la capitale libanaise accueillera ce rendez-vous initié par l’Ambassade et l’Institut français du Liban et inauguré l’année dernière.
En 2023, la manifestation promet de « créer des ponts entre les littératures du monde », a annoncé l’Institut français du Liban dans un communiqué. Comme son aînée, elle sera donc accessible à l’ensemble du territoire libanais, avec pas moins de 80 événements disséminés dans une dizaine de villes. Les quatre plus grandes - Baakbeck, Byblos, Tripoli et Tyr – inaugureront les festivités culturelles lundi 2 octobre, aux côtés des 70 auteurs et autrices conviés. Sorj Chalandon, Barbara Carlotti, Omar Abi Azar, Diaty Diallo, Maylis de Kerangal, Mathias Enard, Laurent Gaudé, Sabyl Ghoussoub, Charif Majdalani ou encore Véronique Ovaldé iront par exemple, tout au long du festival, à la rencontre de leur public.
Une nouvelle journée professionnelle
Pour répondre aux besoins des acteurs de la filière du livre, l’équipe de Beyrouth Livres a choisi cette année d’ajouter une journée professionnelle, vendredi 6 octobre, sur le campus de l’École Supérieure des Affaires (ESA). Son thème principal : la création littéraire à l’ère numérique. Les prises de parole prévues questionneront la place des réseaux sociaux et de l’intelligence artificielle dans les nouvelles écritures, mais aussi les questions de traductions, de cessions de droits ou de l’économie du livre, à travers une série de conférences et d’ateliers thématiques.
« Une autre mission fondamentale de l’IFL porte sur l’éducation et la jeunesse », indique Sabine Sciortino, directrice de l’Institut français du Liban, interviewée par L’Orient-Le Jour. C’est pourquoi une dizaine d’auteurs et éditeurs jeunesse des éditions Bayard feront le déplacement dans 80 écoles et universités du pays. L’opération du quart d’heure de lecture national organisé en partenariat avec le CNL, et qui avait rassemblé 130 000 scolaires l’année passée, sera quant à elle réitérée.
Des lectures nocturnes, musicales, mais aussi des concerts-dessinés, des ateliers jeunesse ou encore la mise en place du concours « Je bouquine » à destination des collégiens libanais, contribueront également à la mission phare du festival : promouvoir la culture et la francophonie dans un Liban qui connait de nombreuses crises.
