D'après le SNE, les éditeurs français ont vendu 436,7 millions de livres en 2015, contre 421,8 millions un an plus tôt (+ 3,5%). 79,8% sont des ouvrages grand format, 13,7% des formats poche tandis que 6,5% relèvent de l'édition numérique qui est, à 62%, l'apanage des éditeurs juridiques et de sciences humaines.
L'édition numérique grand public ("trade", hors scolaire et professionnel) représente un chiffre d'affaires de 63,2 millions d'euros, soit 3,1% du chiffre d'affaires des secteurs concernés, contre 2,9% en 2014.
En 2015, la littérature (24,1% du chiffre d'affaires) demeure le principal secteur de l'édition française devant la jeunesse (13,7%), le pratique (13,4%), le scolaire (11,5%), les bandes dessinées, comics et mangas (10,3%) qui devancent de peu les sciences humaines et sociales (10,3%), les essais, documents et livres d'actualité (4,4%), l'art et les beaux livres (3,4%), les sciences et techniques, la médecine et la gestion (3%), les dictionnaires et encyclopédies (2,7%), les cartes géographiques et atlas (2%), la religion et l'ésotérisme (1,3%).
Le tirage moyen des nouveautés au plus bas
A 7 404 exemplaires en 2015, le tirage moyen des nouveautés s'inscrit, après un sursaut l'année précédente, à son niveau historiquement le plus bas, dans le prolongement d'une tendance de plus de vingt ans.
Le SNE note aussi que les droits versés aux auteurs par les éditeurs ont progressé de 1% en un an, à 442,5 millions d'euros en 2015, une somme qui représente désormais 10,7% du chiffre d'affaires de l'édition (prix public hors taxes), contre 10,3% en 2014. La part des droits d'auteurs dans le chiffre d'affaires n'a cessé de progressé depuis 2011 où elle se situait à 9,3%.