Le groupe Lagardère a publié aujourd'hui ses chiffres pour le premier semestre 2011. Globalement, le chiffre d'affaires est stable, s'élevant à 3,724 milliards d'euros (soit une progression de 0,2% par rapport à la période équivalente en 2010, mais une baisse de 0,1% à données comparables). Le résultat opérationnel est en recul de 7,9% (168 millions d'euros), subissant notammen les résultats mitigés de Lagardère publishing.

Lagardère publishing voit son chiffre d'affaires baisser de 7,7% (6% à données comparables). Il s'établit à 900 millions d'euros (contre 975 millions en 2010). Le résultat opérationnel de la branche enregistre une chute de 29,6% (71 millions d'euros). Cette dégradation est liée à l'érosion attendue du phénomène Stephenie Meyer qui avait fortement contribué au 1er semestre 2010, et concerne notamment Hachette Book Group aux états-Unis, ainsi que l'édition au Royaume-Uni.
Le communiqué précise que “hors effet Stephenie Meyer, le chiffre d'affaires est stable aux Etats-Unis et au Royaume Uni”.

En France, les secteurs de la littérature générale, de l'éducation et Larousse (grâce à une politique de diversification performante) réalisent de bonnes performances.

Le livre numérique est en forte progression dans les pays anglo-saxons : aux états-Unis et au Royaume-Uni, il représente respectivement 20 % et 8 % du chiffre d'affaires, soit un doublement en un an. Le livre numérique réalise désormais 5 % du chiffre d'affaires total de la branche Lagardère Publishing.

Lagardère Services affiche de meilleurs résultats avec un chiffre d'affaires de 1,804 milliard d'euros (+5,4% en données brutes, +2,1 % en données comparables). La croissance est essentiellement portée par les activités de détail qui représentent 72% du C.A. Le secteur profite de nouveaux concepts de boutiques, d'une forte progression du trafic aérien mondial. La France reste d'ailleurs un marché dynamique. Le résultat opérationnel est lui aussi en hausse avec 41 millions d'euros (contre 37 millions au premier semestre 2010).

Lagardère prévoit une baisse de son résultat pour l'année 2011, après la cession de magazines internationaux.