"Je ne suis pas surpris que le gouvernement hongrois menace cette institution dont les chercheurs prestigieux et de qualité honorent le pays. Ces menaces contre l’Université d’Europe centrale sont une attaque insidieuse contre la liberté", continue le récipiendaire du prix Nobel de littérature 2010, appelant les auteurs, intellectuels et académiciens à "se mobiliser pour empêcher cette action inquisitoriale".
Soutien de 400 auteurs, artistes et académiciens
Le romancier et essayiste Péter Nadas, dont le dernier récit Almanach sera publié le 21 avril au Bruit du temps, a également soutenu publiquement l’Université d’Europe centrale en appelant le président hongrois, Janos Ader, à ne pas signer le projet de loi.
Au total, plus de 400 auteurs, artistes et académiciens du monde entier, avec le poète et traducteur hongrois George Szirtes et le romancier irlandais Colm Tóibín en tête de liste, ont publié une lettre ouverte, reprise par nos confrères du Guardian, critiquant la possible fermeture de l’Université.