Le 12 juin, dans les salons de l’hôtel Mona Bismarck à Paris, Madame Figaro a révélé les lauréates de la 21ᵉ édition de son Grand Prix de l’Héroïne. Comme chaque année, il met en lumière des figures féminines et les autrices qui leur donnent vie, ceci dans cinq catégories : roman français, roman étranger, biographie ou essai, bande dessinée ou roman graphique.

Le palmarès 2025 

Pour son millésime 2025, le prix du roman français revient à Mathilde Henzelin pour La Saison des bêtises (Les Avrils, janvier 2025), portrait fragmenté d’une trentenaire en quête de lumière entre Berlin et Paris.

Dans la catégorie roman étranger, Susie Boyt est distinguée pour Amours manquées (La Croisée, août 2024), chronique d’une maternité décalée et d’un amour filiale contrarié.

Le prix bio/essai sacre Christine Angot, dont La Nuit sur commande (Stock, mars 2025), déjà vendu à plus de 10 000 exemplaires selon Electre Data, mêle réflexion sur le pouvoir et vertige de l’intime dans une traversée nocturne de la Bourse du Commerce.

Côté bande dessinée, c’est une héroïne bien réelle, Suzanne Valadon, qui est mise à l’honneur sous la plume de Flore Mongin et les pinceaux de Coline Naujalis, dans Suzanne Valadon, sans concession (Seghers, janvier 2025).

Pour cette édition, le jury était présidé par Colombe Schneck, chroniqueuse littéraire de Madame Figaro. Le reste du jury se composait d’un aréopage divers. Côté scène et écrans : Rachida Brakni, Florence Loiret Caille et Liya Kebede. Du monde des lettres : les autrices Louison et Minh Tran Huy, la libraire Anne-Laure Vial et le journaliste Bernard Babkine. À leurs côtés, Nelly Garnier, lectrice, ainsi que deux figures de la prescription littéraire sur les réseaux, Mélanie Davoust, connue pour son compte demain.je.lis, et Valentine Tedot, alias entouteslettres.