Nomination

Frédéric Martin prend la direction de Robert Laffont

Frédéric Martin - Photo Olivier Dion

Frédéric Martin prend la direction de Robert Laffont

Frédéric Martin prendra la tête des éditions Robert Laffont, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025. Il succède à Sophie Charnavel, disparue en septembre dernier.

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Par Élodie Carreira
Créé le 19.12.2024 à 12h20

Le groupe Editis a annoncé, jeudi 19 décembre, l’arrivée de Frédéric Martin à la tête des éditions Robert Laffont. Le fondateur de la maison indépendante Le Tripode prendra ses fonctions le 1er janvier 2025, succédant ainsi à Sophie Charnavel, disparue en septembre dernier des suites d’une longue maladie.

Le nouveau directeur sera chargé de faire rayonner les auteurs de la maison, d’en accueillir de nouveaux et de développer chaque segment. Une mission pour laquelle il sera épaulé par deux directeurs adjoints, Alice d’Andigné et Gabriel Zafrani.

Une figure majeure du Tripode

« Nous cherchions quelqu’un qui sorte de l’ordinaire, chérisse les livres, admire les auteurs, aime les libraires, fraternise avec ses équipes, et regarde sans snobisme aucun l’édition, la littérature et leur public. Frédéric coche brillamment toutes ces cases. Il va reprendre le flambeau de Sophie Charnavel à qui vont aussi nos pensées », a commenté Denis Olivennes, président d’Editis, dans un communiqué.

De son côté, Catherine Lucet, directrice générale du groupe, a rappelé que « Frédéric Martin a su faire émerger des œuvres, des auteurs, des voix originales, tout en établissant des relations fructueuses avec les libraires et en fédérant ses équipes. Sa nomination marque notre ambition de poursuivre la reconquête par Robert Laffont d’une place de tout premier plan dans le paysage éditorial ».

Diplômé de l’ESCP, Frédéric Martin a fait ses débuts aux éditions Viviane Hamy, avant de cofonder les éditions Attila. En 2012, il fonde les éditions du Tripode avec une idée bien précise de ce que doit être un éditeur, c’est-à-dire, une figure capable d’« ouvrir un lieu d’asile aux esprits singuliers », expression empruntée à un certain Jean-Jacques Pauvert. La maison, dont il a annoncé son départ la semaine dernière, est aujourd’hui considérée comme l’une des plus grandes maisons indépendantes, avec un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros en 2023.

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