Photo OLIVIER DION

S'il figure dans ce palmarès, ce n'est pas pour ses multiples tentatives d'animer un magazine culturel télévisé, dans lesquelles il n'a jamais convaincu, ni pour ses fonctions à la tête du Point, dont les pages "Livres" sont, comment dire... Non, si "FOG" a finalement été retenu, c'est pour son fauteuil au jury du prix Renaudot, qu'il a sorti... du brouillard. Depuis qu'il est entré dans la vénérable institution, hier soeur cadette et parente pauvre du Goncourt, il a dynamité la maison. Le couronnement posthume et mérité d'Irène Nemirovsky fut en grande partie son oeuvre. Plus réactif, plus intrépide, le Renaudot, grâce à FOG et désormais aussi grâce à deux autres nouveaux venus, Jérôme Garcin et Frédéric Beigbeder, oblige le Goncourt, maintenant épaulé par Bernard Pivot et Pierre Assouline, à l'imiter s'il veut garder sa position dominante. Une saine émulation, qui profite à toute la rentrée littéraire.

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