Né le 12 novembre 1929 dans l’Aveyron, Claude Imbert, passionné par la culture et la politique, a débuté sa carrière de journaliste à l’Agence France-Presse (AFP) où il devient un spécialiste du continent africain. En 1964, il intègre la rédaction de L’Express, alors dirigé par Jean-Jacques Servan-Schreiber. Il en devient le rédacteur en chef deux ans plus tard.
Mais, en 1971, une profonde crise oppose Jean-Jacques Servan-Schreiber à une partie de la rédaction de L’Express. Claude Imbert quitte le journal pour brièvement rejoindre Paris Match.
En 1972, il fonde l’hebdomadaire Le Point avec Olivier Chevrillon, ancien président de L'Express, et d'anciens journalistes de ce journal, notamment Georges Suffert et Pierre Billard, disparu il y a deux semaines. Il en devient directeur de la rédaction puis directeur général avant de laisser sa place de directeur général du Point à Franz-Olivier Giesbert en 2000.
Essayiste, il a publié quatre ouvrages chez Grasset, Ce que je crois (1984), Par bonheur (1994), A point nommé (1997) et Le tombeau d’Aurélien (2000), récompensé par le Prix Nice Baie des Anges, ainsi qu'un dernier, chez Robert Laffont, La droite et la gauche, co-écrit avec Jacques Julliard en 1995. Claude Imbert avait aussi publié ses entretiens avec Michel Rocard (Une histoire du XXe siècle, Frémeaux & associés). Helléniste et philosophe, on retrouve sa plume dans deux ouvrages parus aux PUF: Pour une histoire de la logique : un héritage platonicien et Phénoménologies et langues formulaires.
Candidat malheureux à l'Académie française, il était également juré de nombreux prix littéraires comme le Prix Interallié, le Prix Aujourd'hui et le Prix Sophie Barluet.