Déjà présent l’an dernier avec des rencontres entre professionnels sur la diversité dans la littérature, l’organisme « Every story matters » a participé à la première conférence sur « la diversité dans la littérature jeunesse » qui s’est tenue mercredi 19 octobre à la Foire du Livre de Francfort.
Pendant trois heures, une douzaine d’intervenants ont échangé avec Lawrence Schimel, auteur et traducteur hispano-américain et une soixantaine de participants sur les capacités du monde de l’édition à intégrer plus de diversité dans les livres dédiés à la jeunesse.
« Pour créer la diversité, il faut être diversifié »
Pour ouvrir les débats, le président et CEO de Scholastic Peter Warwick a exposé sa vision de l’inclusion. Il dirige depuis 2021 la maison d’édition américaine fondée en 1920 spécialisée dans la littérature jeunesse, qui a notamment publié Harry Potter et Hunger Games aux Etats-Unis. Selon lui, « pour créer de la diversité, il faut être soi-même diversifié » explique-t-il en concédant qu’il a déjà organisé plusieurs séminaires sur le sujet avec ses équipes.
Le leader prône également la création d’un cercle vertueux avec le marketing et cette question fondamentale : « comment intéresser les enfants non-diversifiés à lire des livres inclusifs ? ».
« Every effort matters »
Selon les chiffres de 2019 diffusés par « Every story matters », 5% des livres au Royaume-Unis avaient un personnage principal issue d’une ethnie minoritaire alors que dans le même t
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