"Les éditeurs sont dans un axe de progrès", a tenu à rappeler le Syndicat national de l’édition (SNE) dans un communiqué en réponse au
rapport de WWF concernant l’impact de l’édition jeunesse sur la dégradation des ressources forestières à travers le monde, paru lundi 12 mars.
L’ONG environnementaliste questionne notamment le recours pour l’édition jeunesse aux imprimeurs de Chine et de Malaisie, pays considérés comme
"à risque fort d’exploitation illégale et endommageant les forêts à haute valeur de conservation", d’après les indicateurs détaillés dans le rapport. A cela, le SNE précise que
"les imprimeurs chinois choisis par les éditeurs français sont très majoritairement certifiés FSC (71%)".
Plus de papier certifié, moins de recyclé
Ce n’est que depuis le début des années 2010 que les éditeurs français ont majoritairement dirigé leurs achats vers des papiers certifiés, rapporte l’
enquête de la Commission environnement et fabrication du SNE publiée en 2017.
"La part du papier certifié dans la consommation totale est passée de 70% à 91% entre 2012 et 2016", soutien l’enquête.
Parallèlement, le recours au papier recyclé, déjà très faible à 3%, est descendu à 2% durant cette période. A ce propos, le SNE explique cette faiblesse et déclin de production par une offre qui "
ne répond pas aujourd’hui suffisamment aux besoins des éditeurs en termes de quantités, caractéristiques, formats et prix pour les tirages importants".