Bien connu des étudiants de droit grâce à ses "Lexifiche", Enrick B. éditions change de dimension. En quelques années, la petite maison fondée par Enrick Barbillon a multiplié les initiatives éditoriales, publiant aussi bien les chroniques de juristes en immersion que des ouvrages humoristiques comme Les arrêts illustrés. Mais sans jamais perdre de vue son identité universitaire: l’an dernier, Enrick B. a profité de la réforme du CRFPA pour faire paraître le premier titre d’une collection "CRFPA" qui sera enrichie de huit nouveautés pour la rentrée de septembre. De facture plus classique, avec une pagination qui varie de 350 à 600 pages, les titres de la collection conservent la patte de l’éditeur. "Les livres sont en couleurs, en schémas, et nous avons inclus des vidéos accessibles via un QR Code pour décrypter certains points", indique Enrick Barbillon. Deux nouveautés compléteront la collection en 2019, et chaque titre sera accompagné d’un cahier d’exercices vendu à part.
Ce n’est pas tout. Entre "Lexifiche" et "CRFPA", "il manquait une collection d’un niveau intermédiaire", rappelle Enrick Barbillon. En novembre, l’éditeur a donc lancé "Juris’ coach", une série d’ouvrages à 10,95 euros séquençant un cours donné en 25 thématiques avec, à chaque fois, un quiz, un conseil et 75 questions d’entraînement en dernières pages. La collection comprend cinq titres et s’enrichira de deux nouveautés en septembre, consacrées au droit de la famille et à l’introduction générale au droit. "Nos titres ont pour ambition de se centrer sur les besoins du lecteur, résume Enrick Barbillon. La manière dont le droit est enseigné est rarement optimisée pour favoriser la mémorisation. Il faut engager un gros travail sur la forme sans négliger le fond pour autant. C’est ce que nous faisons." Malgré l’ampleur prise par son catalogue juridique depuis un an (le chiffre d’affaires est annoncé en hausse de 80 %), encore accrue cette rentrée, l’éditeur se défend de vouloir challenger les leaders du marché. "Nous sommes dans une logique de complément, assure Enrick Barbillon. C’était déjà le cas avec nos "Lexifiche". Les étudiants du CRFPA les achètent pour réviser les matières dont ils ne sont pas spécialistes."