Lundi 21 mars, devant les centaines d'éditeurs du monde entier réunis pour la soirée de remise des fameux prix professionnels de la Foire internationale du livre pour la jeunesse, dans le prestigieux Palais du roi Enzo, au centre de Bologne, sa directrice, Elena Pasoli, ne cache pas son émotion. « Quand j'ai fait ma première tournée ce matin dans les allées, j'ai pleuré, ne n'ai pas honte de le dire », avoue celle qui, avec ses équipes, a bouclé en seulement neuf semaines l'organisation de la manifestation qu'elle avait dû annuler successivement les deux années précédentes en raison de la pandémie de Covid.
Livres Hebdo : Quel bilan tirez-vous de cette édition très particulière de la foire ?
Elena Pasoli : Comme pendant ces deux années où nous avons travaillé en ligne, nous sommes restés très connectés à la communauté éditoriale du livre pour la jeunesse, elle n'a pas été si difficile à organiser. Notre problème, c'était le temps, car nous n'avons pu confirmer que le 15 janvier l'organisation de la foire : cela fait court pour organiser une telle manifestation. La programmation événementielle était assez simple, car nous étions de toute façon prêts à la déployer une troisième fois en ligne si nécessaire. Il était beaucoup plus dur de fixer le plan de la foire : au début, nous avions prévu une surface restreinte et, finalement, nous avons eu plus de demandes et nous avons dû ouvrir de nouveaux espaces. Nos services techniques ont fait une petite merveille. Car le plus ét
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