Dans une petite salle surchauffée de la Gaîté Lyrique où se tient le festival numérique Futur en Seine, une douzaine d'élèves de l'école élémentaire de la rue de Pontoise, à Paris, répondent via leur iPad aux questions de l'animateur sur la lecture de l'heure. Ils utilisent la plateforme pédagogique ViaScola, un outil de pilotage numérique de la classe développé depuis deux ans par la branche Education-référence du groupe Editis, qui rassemble les éditions Bordas, CLE International, Le Robert, Nathan, Paraschool et Retz.
"Elle n'est pas vendue, mais fournie avec les exercices pour la classe, manuels, soutien parascolaire, etc., commercialisés par le groupe" explique Sylvain Fayol, directeur marketing et innovation du pôle Education, et responsable du projet. "Nous avons appris des expérimentations notamment menées en Saône-et-Loire avec Unowhy, ou dans les Landes, avec l'objectif de résoudre tous les problèmes d'équipement, de connexion parfois défaillante, de compatibilité de matériel, etc. C'est développé en html5, et au format Scorm propre au numérique éducatif" ajoute-t-il.
La plateforme est en test dans les écoles d'Elancourt, dont le maire, Jean-Michel Fourgous, est passionné par le sujet et a piloté un des innombrables rapports parlementaires sur le numérique éducatif. Elle est aussi déployée à grande échelle dans l'Oise, un département qui dote tous ses collégiens de tablettes numériques, et également dans le Loiret, pour le seul contenu para-scolaire cette fois. Elle est développée avec Time To know, société israélienne spécialisée dans les outils numériques éducatifs.
Les élèves se connectent avec un identifiant et mot de passe, qui leur donne accès à leur espace de travail et au contenu qui lui est attaché. Depuis son ordinateur-tour de contrôle, l'enseignant peut suivre le travail des élèves, voir immédiatement qui a bien répondu, qui traîne, se trompe, ou serait éventuellement passé à autre chose. Il peut tout arrêter d'un seul coup si nécessaire - ce qui génère une protestation immédiate et générale quand le message de pause s'affiche sur toutes les tablettes. Et il continue aussi à échanger normalement avec ses élèves, car la pédagogie numérique n'interdit pas de parler: "elle permet de mettre l'élève en situation de production individualisée de travail, qui est la principale évolution attendue de l'outil numérique" explique Sylvain Fayol.
Adaptabilité et compatibilité
Ce dispositif s'adapte à tous les types espaces numériques de travail en service dans les établissements, et est compatible avec les trois principaux systèmes d'exploitation de tablette (iOS, Android et Windows), ou avec d'autres, via le navigateur. Au-delà des contenus fournis par les maisons du groupe, il fonctionne aussi avec ce que l'enseignant peut ajouter (vidéo, image, texte, pdf), ou avec des contenus d'autres fournisseurs à condition qu'ils soient diffusés via le Canal numérique des savoirs, plateforme de distribution du groupe Editis.
"Si Hachette veut venir, pourquoi pas, il faudrait qu'ils nous le fassent savoir" répond Sylvain Fayol, interrogé au sujet de la présence de concurrents sur ViaScola. A l'évidence, ce n'est pas une priorité. Sachant que les enseignants travaillent rarement avec les manuels d'un seul éditeur, ou même d'un seul groupe, un tel système de gestion de classe les incite au contraire à rester dans un seul univers, par simplicité, et à condition qu'il soit assez vaste. D'où l'avantage que constitue l'appartenance à un groupe pour les marques éditoriales.
Dans un premier temps, l'objectif est d'installer ViaScola dans les 500 écoles primaires et collèges de la liste des établissements connectés où sera testé, à partir de septembre prochain, le grand plan numérique éducatif qui sera généralisé à partir de la rentrée 2016.
"Elle n'est pas vendue, mais fournie avec les exercices pour la classe, manuels, soutien parascolaire, etc., commercialisés par le groupe" explique Sylvain Fayol, directeur marketing et innovation du pôle Education, et responsable du projet. "Nous avons appris des expérimentations notamment menées en Saône-et-Loire avec Unowhy, ou dans les Landes, avec l'objectif de résoudre tous les problèmes d'équipement, de connexion parfois défaillante, de compatibilité de matériel, etc. C'est développé en html5, et au format Scorm propre au numérique éducatif" ajoute-t-il.
La plateforme est en test dans les écoles d'Elancourt, dont le maire, Jean-Michel Fourgous, est passionné par le sujet et a piloté un des innombrables rapports parlementaires sur le numérique éducatif. Elle est aussi déployée à grande échelle dans l'Oise, un département qui dote tous ses collégiens de tablettes numériques, et également dans le Loiret, pour le seul contenu para-scolaire cette fois. Elle est développée avec Time To know, société israélienne spécialisée dans les outils numériques éducatifs.
Les élèves se connectent avec un identifiant et mot de passe, qui leur donne accès à leur espace de travail et au contenu qui lui est attaché. Depuis son ordinateur-tour de contrôle, l'enseignant peut suivre le travail des élèves, voir immédiatement qui a bien répondu, qui traîne, se trompe, ou serait éventuellement passé à autre chose. Il peut tout arrêter d'un seul coup si nécessaire - ce qui génère une protestation immédiate et générale quand le message de pause s'affiche sur toutes les tablettes. Et il continue aussi à échanger normalement avec ses élèves, car la pédagogie numérique n'interdit pas de parler: "elle permet de mettre l'élève en situation de production individualisée de travail, qui est la principale évolution attendue de l'outil numérique" explique Sylvain Fayol.
Adaptabilité et compatibilité
Ce dispositif s'adapte à tous les types espaces numériques de travail en service dans les établissements, et est compatible avec les trois principaux systèmes d'exploitation de tablette (iOS, Android et Windows), ou avec d'autres, via le navigateur. Au-delà des contenus fournis par les maisons du groupe, il fonctionne aussi avec ce que l'enseignant peut ajouter (vidéo, image, texte, pdf), ou avec des contenus d'autres fournisseurs à condition qu'ils soient diffusés via le Canal numérique des savoirs, plateforme de distribution du groupe Editis.
"Si Hachette veut venir, pourquoi pas, il faudrait qu'ils nous le fassent savoir" répond Sylvain Fayol, interrogé au sujet de la présence de concurrents sur ViaScola. A l'évidence, ce n'est pas une priorité. Sachant que les enseignants travaillent rarement avec les manuels d'un seul éditeur, ou même d'un seul groupe, un tel système de gestion de classe les incite au contraire à rester dans un seul univers, par simplicité, et à condition qu'il soit assez vaste. D'où l'avantage que constitue l'appartenance à un groupe pour les marques éditoriales.
Dans un premier temps, l'objectif est d'installer ViaScola dans les 500 écoles primaires et collèges de la liste des établissements connectés où sera testé, à partir de septembre prochain, le grand plan numérique éducatif qui sera généralisé à partir de la rentrée 2016.
