Drôle de nom, Planète, pour un doudou. Comme toutes les peluches, Planète accompagne sa petite maîtresse docilement dans toutes ses activités diurnes. Mais quand vient la nuit les doudous peuvent enfin vivre leur vie. A peine la fillette est-elle endormie que Planète se lève pour aller explorer la maison plongée dans le noir. Mais pas dans le silence car au pied de l'escalier il entend un « Snif Snif » de mauvais augure. Comme il est du genre poltron, il somme l'émetteur du bruit de ne pas lui faire peur. « Je m'évanouis très facilement », l'implore- t-il. Une syncope plus loin, il est réveillé par les léchouilles du bon chien Elliot. Pour le remercier, il lui propose d'aller lui chercher un biscuit. Une petite souris passant par là se moque des deux compères et de leur friandise minable : « C'est ça que t'appelle un biscuit ? » Elle, en connaît un vrai, de biscuit, un vrai de vrai, et même le plus grand du monde ! Mais pour le voir, il faut grimper tout en haut d'un grand arbre... Le biscuit en question luit comme un disque d'argent dans le ciel et certains jours il est tout grignoté... Grâce soit rendue au dessinateur de BD argentin Liniers pour avoir imaginé et illustré avec poésie cette histoire tendre. Fabienne Jacob
Liniers
Bonne nuit, Planète (TP) - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Olivia Ruiz
Père Castor-Flammarion
Tirage: 5 500 ex.
Prix: 14 € ; 36 p. en coul.
ISBN: 9782081489431