Adrian Mole est désormais orphelin. L’écrivaine britannique Sue Townsend, créatrice du célèbre personnage, s’est éteinte jeudi 10 avril chez elle, a annoncé aujourd’hui son fils.
Née le 2 avril 1946 à Leicester (Angleterre), Sue Townsend a écrit en secret pendant une vingtaine d’années avant d'intégrer un groupe d'écriture au Théâtre Phoenix, dans sa ville natale. C'est en 1975 que sa carrière littéraire débute, avec une première récompense pour sa pièce Womberang.
Elle commence dans la foulée à écrire la saga Adrian Mole, dont le premier tome, Le journal secret d’Adrian Mole, âgé de 13 ans trois quarts, paru en 1982 chez Penguin, se vendra à près de deux millions d'exemplaires en trois ans. Prolongée dès 1984, la série suit les tribulations, les espoirs et les craintes de son héros, de l’adolescence à l’âge adulte. Adrian Mole sera adapté en série télévisée en 2001, diffusée sur la chaîne BBC. Le dernier tome, sorti en 2009, s’intitule Adrian Mole: les années prostate.
Diabétique, Sue Townsend était atteinte de cécité depuis 2001. Selon son fils Sean, elle est morte chez elle, après une “courte maladie’.
“Une vision du monde unique”
A l’annonce de la mort de Sue Townsend, les hommages se sont multipliés dans le monde de l’édition. Penguin, par la voix de son P-DG Tom Weldon, se dit “profondément attristé” par le décès de Sue Townsend, ajoutant qu’“on se souviendra de Sue Townsend comme l’une des rares écrivaines comiques de ce pays. Nous étions si fiers d’être son éditeur. Elle était aimée par plusieurs générations de lecteurs, non seulement parce qu’elle les faisait rire aux éclats, mais parce que sa vision du monde, de ses habitants et de leurs fragilités était si généreuse, vivante et unique.”
L’agent de l’écrivaine, Jonathan Loyd, l’a qualifiée de “miracle vivant” et a rappelé l’importance de son héritage littéraire: “Ce qui est triste, c’est que nous n’aurons plus jamais de nouveau livre de Sue Townsend, mais il nous reste tant de souvenirs. Et de nouveaux fans découvriront aussi son travail.”
Née le 2 avril 1946 à Leicester (Angleterre), Sue Townsend a écrit en secret pendant une vingtaine d’années avant d'intégrer un groupe d'écriture au Théâtre Phoenix, dans sa ville natale. C'est en 1975 que sa carrière littéraire débute, avec une première récompense pour sa pièce Womberang.
Elle commence dans la foulée à écrire la saga Adrian Mole, dont le premier tome, Le journal secret d’Adrian Mole, âgé de 13 ans trois quarts, paru en 1982 chez Penguin, se vendra à près de deux millions d'exemplaires en trois ans. Prolongée dès 1984, la série suit les tribulations, les espoirs et les craintes de son héros, de l’adolescence à l’âge adulte. Adrian Mole sera adapté en série télévisée en 2001, diffusée sur la chaîne BBC. Le dernier tome, sorti en 2009, s’intitule Adrian Mole: les années prostate.
Diabétique, Sue Townsend était atteinte de cécité depuis 2001. Selon son fils Sean, elle est morte chez elle, après une “courte maladie’.
“Une vision du monde unique”
A l’annonce de la mort de Sue Townsend, les hommages se sont multipliés dans le monde de l’édition. Penguin, par la voix de son P-DG Tom Weldon, se dit “profondément attristé” par le décès de Sue Townsend, ajoutant qu’“on se souviendra de Sue Townsend comme l’une des rares écrivaines comiques de ce pays. Nous étions si fiers d’être son éditeur. Elle était aimée par plusieurs générations de lecteurs, non seulement parce qu’elle les faisait rire aux éclats, mais parce que sa vision du monde, de ses habitants et de leurs fragilités était si généreuse, vivante et unique.”
L’agent de l’écrivaine, Jonathan Loyd, l’a qualifiée de “miracle vivant” et a rappelé l’importance de son héritage littéraire: “Ce qui est triste, c’est que nous n’aurons plus jamais de nouveau livre de Sue Townsend, mais il nous reste tant de souvenirs. Et de nouveaux fans découvriront aussi son travail.”
