Disparition

James Patrick Donleavy, l’auteur de L’Homme de gingembre, s’est éteint à l’âge de 91 ans, lundi 11 septembre, suite à un accident vasculaire cérébral selon sa sœur, Mary Rita Donleavy, citée par The New York Times.
 
Né le 23 avril 1926 à New York de parents irlandais, J. P. Donleavy s'engage dans la marine pendant la Seconde guerre mondiale. Après le conflit, il s’installe en Irlande et entre au Trinity College pour étudier la bactériologie. En 1949, il laisse tomber ses études avant d’obtenir son diplôme.
 
Succès dans la censure
 
Donleavy est reconnu dès la parution, en 1955, de son premier titre, L’Homme de gingembre (Denoël, 1968 et réédité à de nombreuses reprises dont en format poche chez Folio/Gallimard), dans lequel le lecteur suit Sébastian, un ex-GI de bonne famille qui, au lieu d’étudier le droit à Trinity College, passe ses journées à se soûler dans les pubs de Dublin, à brutaliser sa femme et à multiplier les aventures amoureuses.
 
Dès sa parution, et jusque dans les années 1970, ce premier roman est censuré pour obscénité en Irlande et aux Etats-Unis. Les critiques reprochent à l’auteur sa franchise sexuelle et son humour jugé scandaleux.
 
Donleavy a publié de nombreux ouvrages chez Denoël dont Les béatitudes bestiales de Balthazar B. (1973), réédité en poche chez Folio/Gallimard, Un conte de fées new-yorkais (1977), La sale saison de Samuel S. (1979) et Mon Irlande : avec tous ses péchés et certaines de ses grâces (1987). En 1998, Calmann-Lévy édite La dame qui aimait les toilettes propres : chronique d’une des plus étranges histoires colportées dans les environs de New York, qui est réédité en format poche chez Folio/Gallimard en 2000.

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