Pour débuter, direction le musée d'Art contemporain du Val-de-Marne (MAC VAL) à Vitry-sur-Seine qui fête ses 20 ans ce jour-même avec une belle programmation culturelle autour des expositions sur le « genre idéal », « forever young » et « Mon amie la rose » de Najia Mehadji.

Nous sommes accueillis par Cécile Latil dans le centre de documentation du musée, premier centre à ouvrir en accès libre et qui accueille donc autant des chercheurs que des lycéens ou des collégiens en consultation sur place. La collection porte sur la scène artistique en France et comprend un fonds de livres d’artistes qui est un bel outil de médiation auprès de tous les publics.

Murs en torchis et ventilation naturelle

Après avoir profité de son beau jardin pour nous restaurer, nous filons vers la médiathèque James Baldwin, inaugurée en juillet 2024, ancien lycée hôtelier réhabilité avec des matériaux biosourcés. Nous avons droit à une visite commentée par Mathilde Gallmeister, responsable du pôle collections, et Nelly Gasiorek du service « action culturelle ». Le bâtiment a des murs en torchis pour l’isoler du chaud, un système de ventilation naturelle et le bois est très présent dans tous les espaces, ce qui lui donne un aspect très chaleureux. Nous avons même eu la chance d’aller observer la vue de Montmartre sur la terrasse !

Nous poursuivons notre périple jusqu’à la bibliothèque Marguerite Duras où nous participons à un atelier du « bibliofab ». Cyrille Jaouan et Marcus Ramrani nous présentent toutes les machines du lieu : imprimante 3D, fraiseuse, plotter de découpe de vinyle et même une embosseuse braille pour les personnes non voyantes. Petit cadeau : un porte-clé en bois avec le logo de CycloBiblio pour chacun des participants fait au laser ! Nous sommes désormais initiés à la culture des makers !

Le groupe 2, en route de Paris à Melun

Les rues sont calmes en ce dimanche matin ! Nous sommes 10, une fois sortis de Paris, à avoir traversé la forêt de Sénart et longé la Seine sous un ciel clément pour rejoindre la médiathèque l’Astrolabe de Melun. 

Surprises à l’arrivée ! Un vélo haut de deux mètres nous accoste et nous propose de grimper : c’est l’association de cyclistes melunois MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) invitée par l’Astrolabe. Des réparations avec les publics dans le hall sont mises en place et très vite une complicité s’installe avec nos confrères militants.

Sur le parvis, accueil au grand air avec des sofas, des tapis, des coloriages : le Bibliotruck, nommé l’Astromobile, sillonnant d’ordinaire les quartiers, nous ouvre spécialement ses portes. 

L’espace invite à la déambulation. L’Astrolabe offre une grande place aux jeunes avec son Cyberlab et ses machines, ses formations aux logiciels de créations graphiques, une artothèque et des expositions. Dans les étages spacieux, les lycéens révisent leur bac face à la Seine. Le bâtiment a 21 ans, pourtant, il se réinvente selon les tendances et les besoins des usagers. 

Nous entamons un escape game dans l’espace presse, animé par l’association Souris grise pour sauver nos données personnelles d’une cyberattaque. Nous repartons conquis. 

Le dimanche, l’Astrolabe a ses habitués de tout âge venus nombreux pour étudier, s’informer ou se divertir. 

Nos hôtesses, Hélène Treny, responsable du Cyberlab et Eva Barcelo-Hermant, responsable des médiathèques de Melun, accompagnent nos derniers instants sur les quais de l’Astrolabe. Nous les en remercions chaleureusement ! Merci à toute l’équipe présente ce jour pour cet accueil mémorable !

Articles rédigés par Estelle Petitjean, Delphine Le Piolet et Marianne Voldoire