Coffee and books : une recette gourmande et lucrative

Coffee and books : une recette gourmande et lucrative

En Grande-Bretagne, les librairies proposant des boissons chaudes connaissent plus de succès que les autres.

avec jc, avec Bookseller Créé le 15.04.2015 à 22h43

Alors que la semaine des libraires indépendants (Independent Booksellers Week) bat son plein du 30 juin au 7 juillet en Grande-Bretagne, the Booksellers Association (l'association anglaise des libraires) a publié des chiffres qui suggèrent que les librairies-cafés font de meilleures ventes que celles qui n'en proposent pas.

Ces chiffres parus dans une enquête récente de 40 membres de la Booksellers Association révèlent que le chiffre d'affaire annuel des librairies-cafés a connu une augmentation de 3%, tandis que les ventes des librairies sans café ont diminué de 5,2%. L'année dernière, les librairies-cafés avaient déjà ressenti le bénéfice de ce service en voyant leurs ventes de livres croître de 2%. En comparaison, les autres librairies avaient subi une baisse de leurs ventes de 4%.

En moyenne, la vente de livres représente 74% du chiffre d'affaire total annuel, et les ventes hors livres représentent les 26% restant.

Meryl Halls, membre président des services de Booksellers Association, commente : «Nous souhaitons que les clients apprécient les lieux de leur librairie et nous voulons aussi qu'ils décident d'investir ces lieux au risque de les voir disparaître. Les librairies sont des centres sociaux et culturels qui génèrent plus de liens entre les gens que ne le font les livres, à ce titre, elles méritent et exigent des actions énergiques qui préservent leur rôle unique dans la vie britannique.»

Dans un même temps, si une étude des membres de BA (Booksellers Association) a également montré que 73 librairies ont fermé l'année dernière, portant le chiffre total d'adhésion des membres de la BA à 1 094, les librairies jeunesse ont connu de meilleurs résultats sur le marché, sans interruption de leur activité.

Le président de BA, Tim Godfray, remarque que «si l'année 2011 a été marquée par une réduction continue du nombre de librairies dans les rues et les campus de Grande-Bretagne, aucune librairie jeunesse n'a fermé. Par contre, 73 librairies indépendantes ont fermé et 36 ont ouvert - toutes les ouvertures ont eu lieu dans la seconde moitié de l'année (juillet-décembre). Au cours de la même période, 40 librairies jeunesse ont poursuivi leur négociation et une fusion a eu lieu entre les propriétaires des principaux magasins.»
15.04 2015

Les dernières
actualités