Parmi la sélection de 257 textes en compétition, réduite à 34 par un comité de onze lecteurs, les membres du jury ont désigné à l’unanimité la nouvelle de Christophe Carpentier, Un écho magistral, comme lauréate du prix Jacques Sadoul. L'auteur s’impose face à Audrey Pleynet, pour Lucie19xMe, Sammy Sapin pour Le Vingt-huitième vœu, Éric Abbel pour Le Jour où les étoiles ont fait demi-tour et Vincent Tassy, pour Progrâme, qui étaient les favoris de cette édition.
Christophe Carpentier remporte donc la somme de 2 000 euros ainsi qu’une séance d’écriture de trois semaines à La Laune en Petite Camargue et un dessin original d’Eddie Pons, dessinateur de presse et président de l’association Les Avocats du Diable. L’auteur sera récompensé en mai 2025 au festival des Imaginales à Épinal et à l’occasion de la parution d’un recueil comprenant quinze textes issus du prix.
Un prix pour les textes de « mauvais genre »
Lancé cette année, le prix Jacques Sadoul est un concours de nouvelles qui récompense le meilleur texte de « mauvais genre », jugé en fonction de sa qualité d’écriture, son originalité, la créativité dont fait preuve l’auteur, etc. Pour sa première édition, il avait pour thème la science-fiction - choisie parmi les genres policier ; érotisme et romance ; fantasy et alchimie ; fantastique et ésotérisme - et pour phrase contextuelle « Je vais au café pour lire le journal d’avant-hier », tirée du recueil Je suis tout ouïe d’un œil distrait (J’ai Lu), qui compile les meilleures aphorismes de Jacques Sadoul. Cet auteur, éditeur et anthologiste a été un des premiers à publier de la SF, du fantastique, de l'ésotérisme et de l'horreur à destination d’un large public à travers les collections J’ai Lu dont il fut directeur éditorial durant trente ans.
Le jury, présidé par Barbara Sadoul, est composé de Sixtine Audebert, Philippe Béranger, Morgane Caussarieu, Jean-Pierre Dionnet, Marion Mazauric, Nicolas Rey, Jean-Luc Rivera, Christophe Siébert, Jérôme Vincent, Philippe Ward et Joëlle Wintrebert.
La deuxième édition sera lancée le 8 décembre prochain, date d’anniversaire de Jacques Sadoul. L’association Les Avocats du Diable communiquera la thématique annuelle ainsi que la phrase contextuelle, toujours extraite du recueil Je suis tout ouïe d’un œil distrait.