L'issue des élections législatives qui se tiendront dimanche 26 juin en Espagne reste incertaine. Convoquées après l'échec de la formation d'une coalition gouvernementale, à la suite du scrutin du 20 décembre 2015, ces élections devraient sortir le pays, dirigé par Mariano Rajoy, du blocage politique qu'il connaît depuis lors.
Plusieurs ouvrages permettent de contextualiser la crise que traverse actuellement l’Espagne. Chez Armand Colin, dans L’Espagne en crise(s) ; une géopolitique au XXIe siècle (paru en octobre 2015), Nancima Baron et Barbara Loyer analysent les effets de la crise de 2008 sur la situation politique et économique du pays ainsi que la croissance de ses dissensions territoriales.
Pour comprendre la contestation politique, Demopolis propose depuis janvier 2016, Contester en Espagne : crise démocratique et mouvements sociaux, un ensemble de multiples contributions mettant en lumière des ingrédients de la crise – lourdes affaires de corruption, politique d’austérité, etc. – et l’émergence, en réaction, de nouvelles formes de contestations.
L’ascension de Podemos
La crise que traverse le pays a en effet entraîné l’émergence de nouveaux mouvements venant rompre le bipartisme qui avait court jusqu’alors en Espagne. Né du mouvement des indignés, Podemos, parti d’extrême gauche anti-austérité, attire à lui de plus en plus d’électeurs et pourrait bien créer la surprise le 26 juin.
Afin d’appréhender sa position, Indigène a publié en juin 2015 Podemos : sûr que nous pouvons !, un manifeste de ses fondateurs appelant à refonder la démocratie sur des bases de représentation réelle. Les petits matins se penchent sur l’essor du parti, depuis sa fondation en 2014, dans un essai signé Héloïse Nez, Podemos : de l’indignation aux élections, disponible en librairie depuis le 5 novembre 2015. Au même moment, Christophe Barret a publié au Cerf, un portrait de ce parti avec Podemos : pour une autre Europe.
Un nouvel essai sera consacré au parti à la rentrée chez La Dispute (22 septembre) : Podemos, la politique en mouvement de Alberto Amo et Alberto Minguez.
Plusieurs ouvrages permettent de contextualiser la crise que traverse actuellement l’Espagne. Chez Armand Colin, dans L’Espagne en crise(s) ; une géopolitique au XXIe siècle (paru en octobre 2015), Nancima Baron et Barbara Loyer analysent les effets de la crise de 2008 sur la situation politique et économique du pays ainsi que la croissance de ses dissensions territoriales.
Pour comprendre la contestation politique, Demopolis propose depuis janvier 2016, Contester en Espagne : crise démocratique et mouvements sociaux, un ensemble de multiples contributions mettant en lumière des ingrédients de la crise – lourdes affaires de corruption, politique d’austérité, etc. – et l’émergence, en réaction, de nouvelles formes de contestations.
L’ascension de Podemos
La crise que traverse le pays a en effet entraîné l’émergence de nouveaux mouvements venant rompre le bipartisme qui avait court jusqu’alors en Espagne. Né du mouvement des indignés, Podemos, parti d’extrême gauche anti-austérité, attire à lui de plus en plus d’électeurs et pourrait bien créer la surprise le 26 juin.
Afin d’appréhender sa position, Indigène a publié en juin 2015 Podemos : sûr que nous pouvons !, un manifeste de ses fondateurs appelant à refonder la démocratie sur des bases de représentation réelle. Les petits matins se penchent sur l’essor du parti, depuis sa fondation en 2014, dans un essai signé Héloïse Nez, Podemos : de l’indignation aux élections, disponible en librairie depuis le 5 novembre 2015. Au même moment, Christophe Barret a publié au Cerf, un portrait de ce parti avec Podemos : pour une autre Europe.
Un nouvel essai sera consacré au parti à la rentrée chez La Dispute (22 septembre) : Podemos, la politique en mouvement de Alberto Amo et Alberto Minguez.
