Le 11 mars 2011, à Fukushima, un séisme suivi d’un tsunami engendrait la plus grande cata-strophe nucléaire depuis l’accident de Tchernobyl en 1986. Dans Fukushima, le poison coule toujours, chez Flammarion le 2 mars, le journaliste François-Xavier Ménage retrace cinq années de reportages au plus près des zones contaminées et s’interroge sur l’hypothèse d’un accident similaire en France. Autre enquête sur l’après-catastrophe, Au cœur de Fukushima. Journal d’un travailleur de la centrale nucléaire 1F propose un témoignage exclusif sous forme de manga, à paraître chez Kana le 4 mars. Cette belle œuvre est basée sur l’expérience de travailleur-déblayeur qu’a vécue le mangaka Kazuto Tatsuta. Deux autres tomes sont prévus dans l’année. Un autre manga se penche sur la catastrophe, La folie du Japon, annoncé chez Akata le 14 avril. Il s’agit du troisième et dernier volet de la série Colère nucléaire dessinée par Takashi Imashiro. Enfin, dans un registre poétique, Erès publie le 10 mars Jets de poèmes : dans le vif de Fukushima, un recueil des tweets écrits par le poète japonais Ryôichi Wagô dans les heures et les jours qui ont suivi la catastrophe.

Pauline Leduc