Le 28 février, de nombreuses stars de cinéma foulaient le tapis rouge de l’Olympia, déroulé à l’occasion de la 50e cérémonie des César. Et certaines ne sont pas reparties les mains vides.
Le phénomène Émilia Pérez
La soirée a été marquée par le triomphe d’Emilia Pérez de Jacques Audiard, le plus distingué de la cérémonie. Les nombreuses polémiques qu’il essuie n’ont pas empêché le long-métrage de remporter notamment les prestigieuses statuettes du meilleur réalisateur et du meilleur film. Un avant-goût prometteur avant la cérémonie des Oscars, diffusée dans la nuit du 2 au 3 mars, où Emilia Pérez a été nommé à 11 reprises. Adapté du roman Écoute de Boris Razon paru chez Stock en 2018 et au Livre de Poche en 2024, le film suit les aventures d’un ancien narcotrafiquant qui décide de devenir une femme.
Surprise : Karim Leklou, personnage principal du Roman de Jim de Jean-Marie et Arnaud Larrieu s’est vu remettre la statuette du meilleur acteur. Très ému lors de son discours, le lauréat en a profité pour faire un éloge de la gentillesse. Le film est adapté du roman éponyme de Pierre Bailly (P.O.L) qui dresse le portrait d’une famille recomposée avec le Jura pour toile de fond.
Les oubliés de la cérémonie
Mais les César riment parfois avec déception : Le Comte de Monte Cristo de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, n’a reçu que deux statuettes pour les meilleurs costumes et les meilleurs décors, bien que nommé dans 14 catégories différentes.
Le film est adapté du roman éponyme d’Alexandre Dumas, contant le parcours d’Edmond Dantès dans sa quête de vengeance. Il peut néanmoins se consoler avec ses plus de 9 millions d’entrées à travers le monde, faisant de lui le long-métrage français le plus visionné à l’international en 2024.
Déception également du côté de Miséricorde, adapté du roman Rabalaïre (P.O.L) de son réalisateur Alain Guiraudie, qui repart bredouille.
Enfin, bien que concourant dans 12 catégories, L’Amour ouf de Gilles Lellouche n’a remporté qu’une seule récompense, celle du meilleur acteur dans un second rôle pour Alain Chabat. Celui-ci interprète le père de l’actrice principale dans le film, adapté du roman éponyme de Neuville Thompson (disponible poche chez 10-18 depuis le 19 septembre et publié initialement chez Robert Laffont) mettant en scène l’histoire d’amour passionnée et passionnelle entre Clotaire et Jackie, de l’adolescence à l’âge adulte.