Depuis quatre ans, la vie d’Aurélie Valognes ressemble un peu à celle de J. K. Rowling. Arrivée en Italie dans les bagages de son mari, elle décide de se lancer dans l’écriture "pour s’occuper". Elle consulte sur YouTube des vidéos pour apprendre à écrire, et tombe notamment sur celles de Bernard Werber. Pragmatique, elle applique les consignes et se met à écrire dans un café, entre ses cours d’italien et ses deux enfants.

"Trois mois et demi plus tard, j’avais un roman", explique celle qui aurait bien passé un "bac écrivain avec débouchés assurés s’il avait existé", mais qui a opté pour des études généralistes et commerciales. "J’ai sauté le pas et, en juillet 2014, j’ai publié mon histoire sur Amazon pour recueillir l’avis des lecteurs", explique Aurélie Valognes. Une "folie" qu’elle ne regrette pas un instant.

Repéré, comme celui d’Agnès Martin-Lugand, par Michel Lafon, son premier roman paraît chez lui en mai 2015. Mémé dans les orties met en scène un vieil homme acariâtre à qui la vie offre une seconde chance. Un thème qu’Aurélie Valognes aime aborder dans ses livres. "J’ai grandi à Massy, dans un milieu populaire, entre une mère assistante maternelle et un père qui peignait des voitures. Ecrire des livres et être publiée, c’est un peu ma revanche sur la vie."

Heureuse que ses histoires parlent "au plus grand nombre", Aurélie Valognes n’a maintenant plus qu’une seule idée en tête : faire en sorte que "jamais ça ne s’arrête". Elle vient donc de commettre une seconde "folie" : quitter son poste de directrice marketing dans la société Mars pour se consacrer à l’écriture.

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