Le retour en centre-ville du Festival international de la bande dessinée va réjouir ses visiteurs, du 24 au 27 janvier. Angoulême est libéré des travaux qui avaient conduit l’an dernier à déménager en périphérie les stands des éditeurs.

A l’heure de sa 35^e édition, la manifestation phare de la bande dessinée affiche toujours une belle vitalité et une bonne dose d’éclectisme. De nouveaux partenaires l’ont rejoint et participeront au palmarès que les organisateurs souhaitent plus lisible. Ils ont dressé une sélection officielle destinée à mettre en avant 79 livres parmi la masse des quelque 4000 titres publiés en 2007. Des prix «essentiels», coparrainés par la Fnac et la SNCF, seront choisis au sein de cette sélection officielle qui compte 50 BD concourant pour le prix du meilleur album, 8 dans la catégorie patrimoine et 21 dans les catégories jeunesse (listes des nominés sur www.bdangouleme.com). Un prix interactif avec le public est créé : l’essentiel Fnac-SNCF.

Parmi les innovations, l’espace Franquin se transformera pendant la durée du festival en «manga building» pour accueillir le meilleur de la BD asiatique. On retrouvera par ailleurs les «concerts de dessins», tandis que Thomas Fersen, poète de la chanson française, se produira sur scène dans un spectacle illustré par Joann Sfar. Autre surprise, pour contribuer à la «force de l’événement» chère au délégué général Franck Bondoux, la confrontation scénique de Yolande Moreau (ex-Deschiens) avec le dessinateur Pascal Rabaté, autour d’un spectacle illustré en direct, Sale affaire du sexe et du crime. Peur(s) du noir, un long-métrage d’animation réalisé par six créateurs de BD, sera projeté en avant-première nationale le 25 à 19 heures.

Les principales expositions seront consacrées à «Science-fiction: villes du futur», au collectif d’auteures japonaises Clamp, à «35 ans de grands prix» de la Ville d’Angoulême, qui veut témoigner de la politique d’auteurs du Festival, mais aussi à l'auteur américain Ben Katchor et à l'Italien Luciano Bottaro.