Sambre : la mer vue du purgatoire. Le sixième tome de la saga imaginée par le dessinateur et scénariste belge Yslaire s'est fait attendre huit ans. Pour sa sortie le 15 juin, Glénat a prévu un tirage de 100 000 exemplaires de la nouvelle aventure de cette série, qui a cumulé 1 million d'albums vendus (les cinq tomes et l'intégrale).

Dès sa sortie en 1986, le premier album, Plus ne m'est rien..., avait franchi la barre des 100 000 exemplaires. Depuis la série a été traduite en sept langues. L'auteur a été récompensé par le Grand prix Saint-Michel en Belgique en 1986 et le prix Libération au festival d'Angoulême en 1987.

Pour accompagner l'événement, Glénat s'est associé à la Galerie 9e Art pour organiser une exposition / vente, du 16 au 22 juin. La galerie située au 4 rue Cretet dans le 9e arrondissement de Paris montrera des crayonnés issus de ce sixième tome.

Le 17 juin, le Virgin Megastore des Champs-Elysées (Paris 8e) proposera une performance "live" de l'auteur, qui s'inspirera de la 5e symphonie de Gustav Mahler pour dessiner en public. Une séance de signatures est aussi prévue.

L'histoire de Sambre 6

Le sixième volume se déroule au printemps 1857. La Désirée fend les flots de au large de l'Irlande. à son bord, des bagnardes enchaînées qui en échange d'une remise de peine ont accepté de s'exiler à Cayenne. Parmi elles, le matricule 3492, alias Julie Saintange, s'abandonne à la mélancolie. Les souvenirs de Bernard Sambre se disputent à ceux de Bernard-Marie, leur enfant commun. Le premier est mort, le second lui a été volé... Quand soudain, au coeur d'une tempête, éventré par un récif, le bateau sombre dans une mer démontée. Malgré ses chaînes, Julie survit à la noyade. Elle échoue au pied d'un phare perdu en pleine mer. Adam Scott Shagreen, le gardien des lieux, lui offre l'hospitalité dans ce qu'il appelle son purgatoire ...