C’est tout un processus que nous mettons en œuvre sur le long terme. Il appartient désormais à la nouvelle direction de cette manifestation d’affiner le projet et d’en préciser les ambitions. Notre objectif est avant tout qualitatif : permettre à tous les publics de découvrir les multiples univers du livre dans une ambiance plus festive. Les chiffres en termes de fréquentation ne sont pas notre première priorité aujourd’hui.
Cela dit, après avoir été privé de deux éditions du salon, tout le secteur s’est rendu compte du vide qu’il laissait. Nous avons tous compris l’importance de l’évènement pour l’écosystème de nos professions. L’ambition première a été la réappropriation par le SNE de l’évènement, par la création d’une filiale et le recrutement d’une équipe. Et l’enthousiasme est réel et puissant de la part de l’ensemble des éditeurs, soudés sur ce nouvel objectif commun.
Pourquoi avoir voulu renouveler le modèle aussi radicalement ? Quelles sont les pistes pour le nom du nouveau salon ?
Ce n’est pas un scoop, le modèle historique avait besoin d’être rénové en profondeur. Et nous avions envie de remettre le livre et la lecture au cœur de l’évènement et d’insuffler une dimension plus festive. Le nom de cette manifestation reflétera cette ambition. Plusieurs pistes sont à l’étude… rendez-vous à la rentrée pour en savoir plus.
Jean-Baptiste Passé, ancien directeur général de La Procure, a été nommé directeur général du futur évènement. Qu’a motivé ce choix ?
Nous avons reçu cinq candidats de très grande qualité. Jean-Baptiste Passé est à la fois jeune et rapide. Il a une expérience réussie dans la diffusion et une fine connaissance des fonds éditoriaux, il comprend également très bien les liens entre édition et librairie. Et l’importance de séduire nos lecteurs. À La Procure, première librairie de sciences humaines en Europe, il a été en peu de temps l’artisan d’une rénovation et d’un redressement remarquable. Son enthousiasme et son expérience ont été retenus à l’unanimité par le bureau. C’est un très bon choix.