Pour ses 20 ans, La Volte fait le point et communique sur ses enjeux, ses nouveautés et son fonds, en mettant un point d'honneur à donner une dimension écologique à sa production éditoriale. La transformation de sa charte graphique accompagne aussi un changement de formats et de processus de fabrication qui a moins d'impact écologique. La maison n'entend pas donner dans le greenwashing - « Produire un livre écologique n'est pas possible car produire n'est pas écologique ». Pour autant, La Volte réfléchit à chaque point sur lequel jouer pour amoindrir son empreinte carbone, malgré le peu de choix qui s'offrent à de petites maisons produisant à flux tendus. « On connaît l'origine de notre papier, on choisit des couvertures non pelliculées, on travaille avec des imprimeurs proches de notre distributeur... » L'éditeur évoque même l'idée de travailler sur une forêt, « mais c'est encore autre chose ». Sur la question de la surproduction dénoncée par de petits comme de gros éditeurs, il reste fermement grincheux : « La baisse de la production n'arrivera pas ; même si on parvient à une diminution de 10 % de la production, il y aurait encore plus de 63 000 nouveautés par an ! Et qui va décider qu'un livre est utile ou inutile ? » Selon l'éditeur, la marge écologique possible n'est pas là ni sur la question des transports, mais bien sur la fabrication, le choix et la gâche du papier.

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