Le 16 octobre prochain, Vanity Fair remettra pour la première fois son prix littéraire, imaginé comme un pont entre les univers du livre et de l’écran. Trois catégories (roman, non-fiction et roman graphique) seront distinguées par un jury rassemblant auteurs, acteurs, réalisateurs et producteurs.
Créé avec le soutien de Mediawan et Netflix, le prix littéraire Vanity Fair entend célébrer « ces récits qui débordent de leur cadre d’origine et réclament une autre vie », selon les mots d’Olivier Bouchara, directeur éditorial du magazine.
Un prix dans la continuité de l’histoire de Vanity Fair
Depuis plus d’un siècle, Vanity Fair nourrit un imaginaire fertile pour le cinéma : The Insider de Michael Mann, The Bling Ring de Sofia Coppola ou encore, plus récemment en France, Les Rois de l’Arnaque et Les Règles de l’Art trouvent leur origine dans ses enquêtes et récits. Le prix prolonge cette tradition en distinguant désormais chaque année trois œuvres publiées en français dans l’année écoulée.
Les critères de sélection mettent en avant l’« appel au cinéma » : univers visuel, personnages incarnés, dramaturgie claire et promesse d’adaptation.
Première sélection :
Catégorie roman
- Tssitssi, de Claire Castillon (Gallimard)
- La condition artificielle, de Paul Monterey (Le Cherche midi)
- La Bonne mère, de Mathilda Di Matteo (L’Iconoclaste)
- Le monde est fatigué, de Joseph Incardona (Finitude)
Catégorie non-fiction
- De silence et d'or, de Ivan Butel (Globe)
- La jeune fille et la mort, de Negar Haeri (Seuil)
- Vasarely, l'héritage maudit, de Julie Malaure (Le Cherche Midi)
- Goutte d'Or connexion, Marc Fernandez, Tess (Flammarion)
- Mon vrai nom est Elisabeth, Adèle Yon (Le Sous-Sol)
Catégorie Roman graphique :
- Les Gorilles du Général, Julien Telo et Xavier Dorison (Casterman)
- Albertine a disparu, Vincenzo Bizzarri, François Vignolle et Vincent Guerrier (Glénat)
- Sanglier, Lisa Blumen (L’employé du moi)
- Pyongyang parano, de Antoine Dreyfus, Emmanuelle Delacomptée et Fanny Briant (Marabulles)
Un jury aux accents cinématographiques
Pour cette première édition, le jury est présidé par Pierre Lescure. Il réunit Élisabeth d’Arvieu (directrice générale Mediawan Pictures), Anne Berest (romancière et scénariste), Camille Cottin (actrice), Pauline Dauvin (VP Content Netflix), Noé Debré (scénariste et réalisateur), Sayyid El Alami (acteur), Thibault Gast (producteur), Elisha Karmitz (directeur général de MK2), Léa Marchetti (productrice de podcast), Karine Tuil (romancière et scénariste), Alice Winocour (réalisatrice et scénariste).
Le jury se réunira début octobre au Meurice, pour délibérer, avant de révéler les trois lauréats lors d’un cocktail organisé le 16 octobre dans les salons du palace parisien.
Netflix et Mediawan en partenaires
Pauline Dauvin, vice-présidente des contenus pour Netflix France, souligne que le prix correspond à la mission de la plateforme : découvrir de nouvelles voix et « faire rayonner la richesse des imaginaires français pour toucher un public large ». Elle insiste sur la quête permanente de « textes puissants et d’idées originales » et se dit impatiente de découvrir les œuvres qui « enflammeront le public français ».
De son côté, Élisabeth d’Arvieu, directrice générale de Mediawan Pictures, rappelle que son groupe célèbre avec ce prix « la vitalité de la littérature contemporaine et son dialogue avec le cinéma » rappelant les récentes adaptations de L’Amour Ouf, du Comte de Monte-Cristo et celles à venir de L’Homme aux mille visages et de Changer l’eau des fleurs.
Les œuvres sélectionnées dans les trois catégories seront dévoilées dans les semaines à venir. Les lauréats bénéficieront d’une mise en avant dans Vanity Fair ainsi qu’auprès des producteurs partenaires.