«Un précurseur», «un défricheur», «un grand éditeur et un homme généreux», «un homme visionnaire, anticonformiste, pince-sans-rire, pédagogue et attentif», «son humour à froid était légendaire», «un homme extraordinairement érudit, drôle et gentil, qui consacra sa vie entière aux littératures populaires, sous toutes leurs formes, mettant sa passion, son métier et son savoir-faire à leur service chaque fois qu'il le pouvait»... Les hommages à Jacques Sadoul affluent après l'annonce de sa mort, survenue le 18 janvier.

Editeurs et auteurs font parvenir à Livres Hebdo leurs témoignages chaleureux et émus, qui disent l'attachement à l'homme tout autant qu'à celui qui fut directeur éditorial de J'ai lu pendant plus de 30 ans et était unanimement considéré comme le «pape de la science-fiction».

Dans des textes que nous publions intégralement ci-dessous, Anna Pavlowitch (directrice de J'ai lu), Marion Mazauric (directrice d'Au Diable Vauvert), Gérard Klein (ancien directeur de la collection «Ailleurs et demain» chez Robert Laffont et de la science-fiction au Livre de poche), Stéphane Marsan (directeur éditorial de Bragelonne et éditeur de la première édition des Mémoires, C'est dans la poche !, de Jacques Sadoul), Béatrice Duval (directrice de J'ai lu) ou encore Jean-Pierre Arbon (ancien directeur général de Flammarion) écrivent ce qu'ils doivent à Jacques Sadoul et ce qui les liait à lui. Les écrivains eux aussi ont pris la plume: Henri Loevenbruck, Ayerdhal, Christopher Priest, William Gibson, Robert Silverberg, Neil Gaiman ou encore Pierre Bordage ainsi que Danny Baror, agent à New York.