Mercredi 9 avril, Ségolène Royal et François Hollande se sont désistés de l’action en atteinte à l’intimité de la vie privée qu’ils avaient engagée en mai 2007 contre les journalistes Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, et l’éditeur Albin Michel, pour leur livre La femme fatale, selon l’Agence France Presse.

D’après le communiqué de leur avocat, Jean-Pierre Mignard, “ils n’entendent pas, près d’un an après, et dans le cadre d’une audience publique, raviver les effets du poison.”

Dans son assignation, l’ancien couple Royal-Hollande réclamait 80 000 euros de dommages et intérêts au titre de l’atteinte à l’intimité de la vie privée. En revanche, Ségolène Royal “maintient son action contre certaines allégations diffamatoires dont la gravité reste, à ses yeux, inexcusable”, a précisé M^e Mignard, cité par l’AFP.

L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle vise notamment un passage du livre selon lequel Julien Dray aurait rapporté des propos qu’elle aurait tenus à son conjoint : “Si tu vas chercher Jospin pour me faire barrage, tu ne reverras jamais tes enfants.”

A ce titre, Ségolène Royal réclame 70 000 euros de dommages et intérêts. Paru le 10 mai 2007, La femme fatale a été le best-seller politique de l’année 2007, avec plus de 200 000 ventes selon Ipsos.

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Raphaëlle Bacqué, Ariane Chemin : La femme fatale (Albin Michel)