Alors que s'ouvre jeudi 21 avril au musée du Louvre, à Paris, l'exposition «Rembrandt et la figure du Christ», qui sera présentée jusqu'au 18 juillet avant de voyager pendant l'été aux Etats-Unis (Philadelphie et Detroit), plusieurs livres paraissent autour du peintre hollandais.

Coédité par les éditions du Musée du Louvre et l'Officina Libraria (Milan), le Catalogue de l'exposition (39 euros), dirigé par Lloyd DeWitt, illustre les recherches de Rembrandt pour donner une représentation du visage du Christ en rupture avec la tradition de l'art chrétien. En même temps que le catalogue, l'Officina Libraria a publié L'album de l'exposition (6,90 euros).

Rembrandt s'étant beaucoup peint lui-même, Michel Guérin vient de publier l'essai La peinture effarée : Rembrandt et l'autoportrait, aux Editions de la Transparence, alors que dans un autre essai paru l'an dernier chez Biro éditeur, Le nez de Rembrandt, Michael Taylor s'emploie à mettre au premier plan l'appendice nasal dans les portraits et autoportraits du maître.

La vie de Rembrandt a inspiré Rolande Causse qui, à 78 ans, vient de faire paraître à L'Archipel un nouveau roman destiné aux jeunes de 12 à 16 ans, Moi Cornélia, fille de Rembrandt. Déjà, en 2010, la progéniture de Rembrandt avait été évoquée par Robin dans un album de BD paru chez Sarbacane : Le fils de Rembrandt.

Enfin, Points publie Faux et usage de faux du Néerlandais Elvin Post, un polar sur le trafic de tableaux dont Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, de Rembrandt (voir LH 804, p. 63, pour l'avant-critique publiée lors de la sortie du grand format).