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Pierre Faury, le petit prince de l’éloquence française

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Pierre Faury, le petit prince de l’éloquence française

Pierre Faury, poète star des réseaux sociaux, publie La théorie des cordes le 5 mars prochain chez J'ai Lu.

à 15h22

« Je suis le contraire de tout, ou peut-être que je ne suis rien », écrit-il. On sait d’emblée, à lire Pierre Faury, que ce peut-être « rien » est déjà beaucoup. Signe du renouveau de la poésie au XXIe siècle, le jeune homme appartient à cette nouvelle génération de poètes digitaux que la toile et les réseaux sociaux ont fait émerger cette dernière décennie.

L’avant-garde comptait déjà Rupi Kaur, l’insta-poétesse originaire du Penjab, dont les rimes sur la libération des femmes ont fait vibrer la génération Z au Canada, son pays d’adoption. En 2014 elle passait à l’édition papier, avec une première anthologie au triomphe international, Lait et Miel, traduite chez Charleston. Immanquable en France, Arthur Teboul, artiste complet, met les mots en rythmes et chansons qu’il compose et interprète dans un style unique. On connaît encore le succès de Ma maison en fleurs que la tiktokeuse et instagrammeuse Pauline Bilisari vient de poursuivre cet automne avec Danser sous la pluie, chez Robert Laffont.

À l’instar de ces derniers, Pierre Faury, le petit prince de l’éloquence française, âgé de 23 ans, s’est fait connaître en publiant ses textes sur les réseaux sociaux. Il est aujourd’hui suivi par plus de 300 000 personnes. Une trajectoire fulgurante pour ce jeune homme qui vient à peine de quitter les bancs d’HEC, où il a remporté son premier concours d’éloquence. Finaliste du concours national d’éloquence en 2022 et en 2023, il a organisé le sien propre, le prix Cyrano, afin d’offrir au plus grand nombre cet exercice trop souvent réservé aux étudiants.

Amoureux des mots

Les posts de cet amoureux des mots qui veut « tous les mots », « même les mauvais, même les mots laids, /Si ce sont des mots vrais. /Je veux les mots de toutes les couleurs, /Les mots bleus, les mots mauves / Et les moroses des amoureuses./ Je veux tous les modèles de ces m-auteurs/ Et autres mots passant, par-ci par-là. / Je veux les arrogants et les modestes, / Les anciens et les modernes, / Les gros mots et les mollusques, /Les mollassons et les mots brusques », ont depuis été vus des millions de fois.

À la croisée de Rimbaud et Nekfeu, son style associe la paronomase, c’est-à-dire l’assemblage par sonorités, et l’antanaclase, comme « ma mère veille », qui joue sur le sens double des mots. Comme Gaël Faye dans ses slams, Faury laisse surgir le sens en lâchant prise. Son talent pour la formule doublé d’une sincérité qui parle au cœur de ses followers, arrive à son tour sur le papier sous le titre La théorie des cordes, à paraître le 5 mars, chez J’ai lu. Pour ce premier recueil, le poète digital a choisi l’image du funambule qui avance sur la corde. On pense à Nietzsche, qui le premier avait joué de la métaphore pour évoquer sa philosophie. Mais loin d’y voir une prétention, on comprend au contraire l’état d’équilibre précaire du jeu et l’instabilité motrice du poète qui doit « affronter le vertige ».

Sous des chapitres bien accordés - « Le fil amant », « Nœudème », « Corde sensible » -, ce nouveau fils des muses aborde la géographie intime de la vie, dépeint son enfance sucrée dans les hauteurs d’Aix-en-Provence, le soleil et l’odeur de la lavande dans un souvenir ému, ses parents, ses amis, les blogs, le chocolat, les cadeaux de Noël, la peur de grandir, celle des kilos en trop, l’amour. Sensibles, percutants, décomplexés, ses poèmes sont une main tendue à tous ceux qui cherchent à exprimer leurs sentiments, sans toujours trouver les mots pour le faire. Il écrit des mots doux, « même si les mots doux c’est démodé » et l’on gage qu’une hirondelle puisse faire le printemps, comme Pierre Faury fait celui des poètes, assurément.

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