"Libé Polar", la nouvelle newsletter de Libération

Libé Polar - Photo Libération

"Libé Polar", la nouvelle newsletter de Libération

Le polar ? "Une formidable façon de découvrir le monde" selon Alexandra Schwartzbrod. La rédactrice en chef adjointe de Libération vient de lancer une nouvelle formule consacrée au polar. Livres Hebdo lui a posé trois questions sur cette nouveauté.
 

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Par Dahlia Girgis,
Créé le 17.09.2021 à 21h00

Le site de Libération a lancé le 16 septembre "Libé Polar", une nouvelle newsletter mensuelle consacrée au polar. Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération et auteure de polar, explique les motivations de ce nouveau produit.

Pouvez-vous nous présenter "Libé Polar" ?
Dans cette newsletter, nous renvoyons vers des chroniques de polar publiés dans Libération, avec deux ou trois exclusivités. Pour les exclus, cela peut être une interview ou une archive comme celle de Jean-Patrick Manchette interviewé dans les années 80 par notre journal. Tous les mois, nous voulons donner des conseils sur tout ce qui concerne le polar, le roman noir ou le thriller. Le choix sera totalement subjectif. Nous parlerons de ce qui nous a plu à la rédaction. Les formats seront variés : portrait, interview, adaptation ou salons noirs... Toutes les envies seront les bienvenus.

Comment est née cette initiative ?
À Libération, nous sommes plusieurs à être des “fanas” du polar. J’écris moi-même des polars, alors je connais bien ce milieu. Depuis quelques années, j’avais envie de faire quelque chose sur ce genre, mais je ne savais pas sous quelles formes. Claire Devarrieux a déjà lancé sur le site la chronique “Jeudi Polar”, où une fois par semaine elle fait la critique d’un ouvrage. Mais nous voulions faire plus... Nous avons tellement de matière. 

Dans une actualité qui peut être lourde, en quoi le polar a-t-il sa pertinence ? 
Toutes les crises, toutes les alertes démocratiques que l’on vit actuellement, le polar peut l’expliquer. Dans mon édito sur LibéPolar, je cite l'auteur Gary Victor, qui dit se glisser dans les interstices d’une société. Un auteur de polar, c’est ça. Il raconte les fragilités d’une société, ce qu’il y a dans la tête d’un tueur ou encore un basculement géopolitique. Beaucoup de polars ont raconté la guerre en Syrie ou la montée en puissance de Daech. Nous pouvons nous plonger dans ces mondes qu’on ne connaît pas bien sans que ce soit une langue savante, ou une thèse. Nous y rentrons par des personnages. Le polar est une formidable façon de découvrir le monde.

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