En tirant définitivement le rideau de sa boutique lilloise le 8 mars au soir, l’éditeur et libraire, spécialiste des sciences humaines et sociales, a perdu son seul établissement situé hors de Paris.

Ouvert il y a sept ans, dans le Vieux-Lille, le point de vente avait, selon Xavier Pryen, directeur général de L’Harmattan, réussi à trouver sa place et son public, mais ses charges, et en particulier son loyer, était structurellement trop élevées. Résultat, il n’a jamais atteint son équilibre financier.

Plutôt que de continuer à supporter ce foyer de pertes, Xavier Pryen explique avoir préféré s’en séparer afin d’élargir ses marges de manœuvre pour consolider ses six librairies parisiennes qui, comme l’ensemble du secteur, font face à un contexte globalement difficile.

Le magasin lillois employait deux personnes dont une à temps partiel et dégageait un chiffre d’affaires de l’ordre de 150 000 euros.

Dans le même temps, le chiffre d’affaires des librairies parisiennes dépassait 1,5 million d’euros, selon Xavier Pryen.