Qui dit rentrée littéraire, dit aussi rentrée des politiques (avec ou sans gouvernement). Celle-ci est marquée par les publications d'ouvrages par diverses personnalités politiques. Abordant différentes approches et temporalités, ces titres mêlent récits de parcours politique et prospective pour imaginer la France de demain.
Les livres de politiques de la rentrée :
- Le défi de gouverner. La gauche et le pouvoir, de l’affaire Dreyfus jusqu’à nos jours, de François Hollande, à paraître chez Perrin le 5 septembre. Depuis un siècle, la gauche de gouvernement a exercé le pouvoir à huit reprises pendant plus de trente ans, accomplissant une œuvre politique, sociale et sociétale considérable mais qui reste paradoxalement aussi dépréciée que méconnue. L'ancien chef de l'État retrace l'histoire de sa famille politique, afin de lui rendre sa fierté. L'ouvrage est tiré à 30 000 exemplaire, avec une mise en place de 20 000 en librairie.
- La citadelle. Au cœur du gouvernement, de Jean-Michel Blanquer, publié le 28 août chez Albin Michel. L'ancien ministre de l'Éducation nationale évoque les jeux de pouvoir et la difficulté à mettre en œuvre des réformes sur le long terme dans les démocraties du XXIe siècle. Jean-Michel Blanquer livre pour la première fois sa chronique d'un règne placé sous le signe de toutes les turbulences.
- Faites mieux ! Vers la révolution citoyenne, de Jean-Luc Mélenchon, paru le 14 août chez Robert Laffont. Invitant à la révolution citoyenne, le fondateur du parti La France insoumise livre sa théorie politique. Il appelle notamment à l'insoumission contre un mode de production insoutenable, au refus radical de l'économie de guerre ou à l'affirmation d'un nouvel altermondialisme, fondé sur le non-alignement et la volonté de créolisation.
- Itinéraire. Ma France en entier, pas à moitié, de François Ruffin, à paraître le 11 septembre chez Les Liens qui libèrent. Député de la Somme, François Ruffin revient trente ans en arrière, à l'époque où il était étudiant en lettres à Amiens. Retraçant son parcours, il raconte comment, en empruntant différents chemins de traverse, lui est venu le désir de rassembler plutôt que d'opposer. Il s'explique ainsi sur sa rupture avec J.-L. Mélenchon et la France Insoumise.