La modestie de la croissance des ventes de livres français à l'étranger l'an dernier s'explique essentiellement par un recul de l'activité vers la Belgique, premier client de l'édition française avec 177 millions d'euros (- 7,4 %) qui représentent le quart des exportations françaises, et vers le Canada, troisième client avec 75 millions d'euros (- 4,4 %). La poursuite du recul des ventes dans les départements d'outre-mer (- 8,6 %), qui sont intégrées aux statistiques douanières, contribuent également à affaiblir la performance du livre français à l'export.
A contrario, 2014 se révèle une excellente année pour l'édition française sur son deuxième marché étranger, la Suisse (104,7 millions d'euros, +12,4 %), de même que chez ses principaux clients d'Europe non francophone : Allemagne (+ 16,1 %), Royaume-Uni (+ 42,6 %), Espagne (+ 29,4 %) et Italie (+ 13,7 %).
De même l'activité se révèle bien orientée au Maroc (+ 3,4 %) et en Algérie (+ 7,9 %), en Afrique francophone (+ 15,2 %) et non-francophone (+ 11,5 %) comme au Proche-Orient (+ 13 %).