Le prix du meilleur livre étranger a dévoilé le 20 novembre ses lauréats, tous deux traduits de l'allemand. Les auteurs seront présent pour recevoir leur prix le 28 novembre.
Dans la catégorie roman, L'ombre d'un père de Christoph Hein, paru chez Metaillié en janvier et traduit de l'allemand par Nicole Bary, a devancé de deux voix, Myriam Toews Ce qu'elles disent chez Buchet Chastel. Le roman suit Konstantin, qui n'a jamais connu son père, un nazi notoire ayant commis de nombreux crimes pendant la guerre. Fuyant cet héritage trop lourd à porter, le jeune homme change de nom, rejoint un groupe d'anciens résistants à Marseille puis revient en RDA après la construction du mur de Berlin. Mais rapidement, son passé familial le rattrape.
Dans la catégorie essai, Le temps des magiciens de Wolframm Eilenberger, traduit de l'allemand par Corina Gepner, a été publié à la rentrée par Albin Michel. Dans cet ouvrage, on revient au cours de la décennie qui a suivi la Première Guerre mondiale, avec Wittgenstein, Heidegger, Cassirer et Benjamin, qui ont façonné des concepts encore d'actualité pour la pensée contemporaine : critique de la technologie, repli identitaire, développement durable.
Le jury du prix littéraire est composé d'Anne Freyer, de Catherine Enjolet, Christine Jordis, d'Anne-Marie Metaillié, de Nathalie Crom, Joëlle Losfeld, Alexis Liebaert, Jean-Claude Lebrun, Daniel Arsand, Manuel Carcassonne, Joël Schmidt et Gérard de Cortanze.